Ce week-end, les bénévoles de Cap 48 vont vendre des Post-it à l’entrée de votre supermarché préféré. Mais que devient l’argent récolté ?
Un petit peu d’histoire. C’est en 1957 que naît l’opération caritative de la RTB(F). Bien avant l’heure du Téléthon et du Télévie, le 23 septembre 1957, l’animateur radio Jean-Claude Menessier lance un appel aux auditeurs en faveur des personnes nécessiteuses.
Dix ans plus tard, l’«Opération 48.81.00» (du nom de la ligne téléphonique) se structure en ASBL, et au fil des années, se recentre sur la personne handicapée.
Jusqu’en 2003, la récolte de fonds se passait tous les deux ans. Cette année-là, la RTBF décide de donner un coup de jeune à «48.81.00», et elle devient «Cap48», avec une nouvelle identité et une nouvelle dynamique. Cap 48 a lieu, désormais, tous les ans en octobre.
1. Marraine Virginie
Aujourd’hui, l’opération a pour objectif de rendre le quotidien d’une personne handicapée plus agréable. Chaque année la thématique reste, mais les projets sont plus ciblés.
Par exemple, pour cette édition, c’est l’école inclusive qui est au centre de la campagne Cap48. Aider l’intégration des enfants handicapés (mais aussi sourds ou malvoyants) dans une école «normale» (par opposition à l’enseignement spécialisé qui a longtemps été le refuge pour un élève qui sort de l’ordinaire).
La recherche médicale est aussi un des domaines que couvre Cap48. L’an dernier, on avait beaucoup parlé du lupus de Véronique Barbier. Cette année, c’est la polyarthrite de l’enfant qui fait l’objet de toutes les attentions.
Ici, Cap48 va surtout soutenir la recherche pour tenter de rendre une lueur d’espoir aux malades.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.
3. Combien ?
En 58 ans, l’opération a récolté plus de 80 millions d’euros (plus de 3 milliards d’anciens francs !). Et d’année en année, le compteur n’arrête pas de grimper pour frôler les 5 millions d’euros en 2014.
Gageons que ce week-end, cette barre symbolique sera dépassée. On compare souvent les gains du Télévie et ceux de Cap48. La version «RTBF» rapportant moins que RTL (4,9 millions contre 9,5 millions d’euros).
Le Télévie existe depuis plus de 25 ans et est bien ancré dans le monde associatif. Les manifestations «Télévie» pullulent et les petits montants récoltés font des gros chèques.
Cap 48 est beaucoup plus «jeune» et n’a pas encore ce tissu associatif pour s’asseoir. La campagne est aussi plus courte, et repose sur des plus grosses opérations tout au long de l’année, généralement avec le soutien des différents médias de la RTBF («Le Beau vélo…», «Cox 48», «Rando Cap48», «Festival Musiq’3», etc…)
4. Comment ?
Dès samedi soir, le compteur de Cap48 est en marche. Pour le faire grimper grâce aux dons, trois méthodes :
– soit par téléphone, au 0800.9.48.81 qui arrive au centre de promesse N’Allo (Gosselies) où 250 postes attendent vos promesses de dons
– soit directement par internet sur le site cap48.be
– ou encore les pochettes de Post-it à 5 ou 10€
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Un euro récolté sera un euro reversé.
Pierre Bertinchamps
Pour la deuxième année de suite, ce n’est pas un chanteur, mais une comédienne et humoriste, qui sera la marraine de l’édition 2015 : Virginie Hocq. La Nivelloise sera aux côtés de Jean-Louis Lahaye, dimanche soir pour booster les dons.
L’an dernier, Michel Boujenah avait réussi le défi d’embrasser tout le public. Enceinte, Virginie Hocq ne devrait pas réitérer l’opération, mais la connaissant, on n’est pas à l’abri d’une bonne surprise.
Virginie a invité sa copine Lara Fabian à venir chanter lors de la soirée de clôture, dimanche, dès 20h15, sur La Une.
Les autres artistes qui ont répondu présents sont Selah Sue, Alice on the Roof, Fréro Delavega, Laura Pausini, Marina Kaye et Florent Brack, le gagnant de la dernière édition de «The Voice Belgique».
2. Pour qui et pourquoi ?
Aujourd’hui, l’opération a pour objectif de rendre le quotidien d’une personne handicapée plus agréable. Chaque année la thématique reste, mais les projets sont plus ciblés.
Par exemple, pour cette édition, c’est l’école inclusive qui est au centre de la campagne Cap48. Aider l’intégration des enfants handicapés (mais aussi sourds ou malvoyants) dans une école «normale» (par opposition à l’enseignement spécialisé qui a longtemps été le refuge pour un élève qui sort de l’ordinaire).
La recherche médicale est aussi un des domaines que couvre Cap48. L’an dernier, on avait beaucoup parlé du lupus de Véronique Barbier. Cette année, c’est la polyarthrite de l’enfant qui fait l’objet de toutes les attentions.
Ici, Cap48 va surtout soutenir la recherche pour tenter de rendre une lueur d’espoir aux malades.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.
3. Combien ?
En 58 ans, l’opération a récolté plus de 80 millions d’euros (plus de 3 milliards d’anciens francs !). Et d’année en année, le compteur n’arrête pas de grimper pour frôler les 5 millions d’euros en 2014.
Gageons que ce week-end, cette barre symbolique sera dépassée. On compare souvent les gains du Télévie et ceux de Cap48. La version «RTBF» rapportant moins que RTL (4,9 millions contre 9,5 millions d’euros).
Le Télévie existe depuis plus de 25 ans et est bien ancré dans le monde associatif. Les manifestations «Télévie» pullulent et les petits montants récoltés font des gros chèques.
Cap 48 est beaucoup plus «jeune» et n’a pas encore ce tissu associatif pour s’asseoir. La campagne est aussi plus courte, et repose sur des plus grosses opérations tout au long de l’année, généralement avec le soutien des différents médias de la RTBF («Le Beau vélo…», «Cox 48», «Rando Cap48», «Festival Musiq’3», etc…)
4. Comment ?
Dès samedi soir, le compteur de Cap48 est en marche. Pour le faire grimper grâce aux dons, trois méthodes :
– soit par téléphone, au 0800.9.48.81 qui arrive au centre de promesse N’Allo (Gosselies) où 250 postes attendent vos promesses de dons
– soit directement par internet sur le site cap48.be
– ou encore les pochettes de Post-it à 5 ou 10€
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Un euro récolté sera un euro reversé.
Pierre Bertinchamps
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