4 anecdotes à connaître avant de regarder «Je le savais» sur RTL-TVI
Le nouveau divertissement de Jean-Michel Zecca débarque ce lundi à 20.20 sur RTL-TVI. Télépro a assisté au tournage et vous livre quelques secrets de fabrication…
Ramassage scolaire
«Je le savais» a été mis en boite en février dernier, dans les studios de la société flamande «Studio 100» (à qui on doit les nouveaux épisodes de Maya en 3D, ou encore Fred &Samson et le Lutin Plop), à Londerzeel. Chaque session d’enregistrement, des cars allaient chercher les étudiants sur les différentes campus universitaires ou dans les grandes villes, pour les hautes écoles. Et ce par facilité, car le coin (très excentré de Bruxelles) n’est bien desservi en transport en commun, et il fallait éviter d’avoir plusieurs centaines de voitures à parquer dans le zoning industriel. Il y a 300 étudiants qui participent à chaque émission ! Le choix du lieu est une conséquence de la production partagée du programme avec la chaîne flamande, VIER.
Sophie Pendeville immortalisée de la tête aux pieds
La particularité du programme est son interactivité. Pendant que les personnalités se défendent contre le public, les téléspectateurs peuvent jouer à la maison, en même temps. Sophie Pendeville sera donc ce soir, à RTL House. «J’interviendrai en direct, toutes les 10 questions, et mon rôle sera de donner les scores et les statistiques des téléspectateurs», explique l’animatrice. «À la fin de l’émission, je donne le nom du gagnant qui remporte 25 % de la somme accumulée pendant le jeu, et ensuite je rejoins toute l’équipe en plateau…»
Vous l’aurez compris, il y a comme un petit goût de «Retour vers le futur» dans «Je le savais». On vous confirme que l’arrivée de Sophie Pendeville qui rejoint Zecca pour le final a déjà été tournée. Pour être raccord avec la toute dernière séquence qui ne dure qu’une trentaine de secondes, il a fallu prendre toutes les précautions d’usage. Après chaque préparation au maquillage et à la coiffure, Sophie Pendevielle a été prise en photo sous tous les angles et dans les moindres détails pour refaire exactement la même coiffure et le même maquillage. Les chaussures et la robe sont conservées soigneusement jusqu’à la diffusion en direct. Un vrai travail de fourmi pour que le téléspectateur n’y voit que du feu.
Un boitier pour répondre
«Je le savais» est avant tout un quizz. À la différence du «Septante etun», les questions sont plus dynamiques, parfois avec une image, une archive ou un son. Les questions ne seront pas toujours les mêmes. Un choix multiple rapide en moins de dix secondes chronos ou même des questions de réflexions où il faudrait remettre une chronologie dans l’ordre. Là, ce sont 20 secondes maximum qui sont octroyées.
Chaque candidat du public a un petit boitier nominatif à la place qui lui a été attribuée. Lorsque la réponse a été énoncée, et que le chrono est lancé, il n’a plus qu’à répondre tout en n’oubliant pas de valider sa réponse sous peine d’être considéré comme un passeur, et sa réponse nulle. Après validation dans les temps, on ne peut plus revenir en arrière. La réponse est définitivement enregistrée. Comme dans la plupart des quizz, la difficulté des questions varie, mais ces dernières restent dans le registre de la culture populaire.
Un système proche de Shazam
Et à la maison ? Avec la multiplication des opérateurs et des décodeurs, les programmes ne sont plus diffusés exactement en même temps. Pour des raisons diverses et techniques, le signal qui arrive chez un abonné de VOO peut être acheminé une seconde plus tôt que chez un client de Belgacom TV ou de Télésat (et inversement, il n’y a pas de meilleur ou de moins bon opérateur, précisons-le !). Mais alors quand le chrono est lancé, comment se référer pour la bonne mesure du temps qui s’écoule ? C’est simple… à votre téléviseur !
Que l’on soit abonné à l’une ou l’autre des plateformes (et que ce soit en numérique ou en analogique), le lancement du chrono enverra un petit signal (un son) dans le programme, et c’est ce dernier que l’application va reconnaître, grâce au téléviseur branché sur RTL-TVI. Un système à la manière de Shazam, l’application qui reconnaît une chanson après seulement quelques notes. Aucun téléspectateur ne sera donc désavantagé par le décalage, les données arriveront ensuite à RTL, grâce à l’application, pour le traitement. Une technologie encore inédite chez nous.
Avec toutes ces petites anecdotes, ce soir, en regardant l’émission, vous pourrez dire «Je le savais» !
Pierre Bertinchamps
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