Ce jeudi à 21h05 sur France 2, Michel Drucker revient sur les moments inoubliables des trente-cinq ans de Victoires de la musique : Serge Gainsbourg les larmes aux yeux devant sa dernière muse, Vanessa Paradis, feus Claude Nougaro, Alain Bashung et Johnny Hallyday enflammant le plateau, les rappeurs Bigflo et Oli revisitant «Dommage», entourés d’une chorale amateur de Valence…
En 1985, Jeanne Mas est la première récompensée dans la catégorie artiste féminine de l’année. Michel Jonasz rafle, lui, la chanson de l’année avec «La Boîte de jazz».
Souvent sujettes à polémique, les cérémonies des Victoires de la musique ont essuyé leur lot de miniscandales et de mécontents. Serge Lama refuse une Victoire d’honneur parce qu’elle sera décernée en même temps qu’à Sheila, Enrico Macias et Salvatore Adamo. «Cela donne l’impression d’être dans un paquet d’anciens dont on se débarrasse», commente-t-il.
En 1996, une illustre inconnue, Stephend, est sacrée révélation féminine aux dépens d’Axelle Renoir et Ophélie Winter. Le scandale éclate lorsqu’on apprend que le producteur de la demoiselle est l’associé du patron des Victoires. Le prix décerné à Jordy, 4 ans et chanteur de «Dur dur d’être un bébé», a été hué en direct. Le public a reproché aussi les absences successives de Kendji Girac, M Pokora, Damso et Maître Gims parmi les nominés.
Cet article est paru dans le magazine Télépro du 16/7/2020
