3 bonnes raisons de regarder «Toute la lumière que nous ne pouvons voir» (Netflix)

Aria Mia Loberti a conquis le cœur du public en un instant © Netflix
Aurélie Bronckaers
Aurélie Bronckaers Journaliste

La minisérie cartonne sur la plateforme de streaming. Vaut-elle la peine d’être vue ? On vous donne trois bonnes raisons de la bingewatcher.

Pitch : Marie-Laure, jeune aveugle, et son père Daniel fuient Paris sous l’occupation allemande. Ils emportent avec eux un diamant légendaire. Pourchassés par un officier de la Gestapo, père et fille trouvent refuge à Saint-Malo. En parallèle, Werner, orphelin et prodige des transmissions électromagnétiques, est exploité pour briser la Résistance. Leurs destins se croiseront, au péril de leurs vies.

1. Un scénario poignant

Inspirée du roman couronné du prix Pulitzer d’Anthony Doerr, cette minisérie chorale intense virevolte entre récit historique, drame familial et histoire d’amour. Steven Knight, créateur de «Peaky Blinders», livre avec cette production des messages puissants d’espoir.

L’Occupation allemande est abordée sous un angle inédit. Pour celles et ceux qui n’apprécient pas les films de guerre, laissez-vous tenter par «Toute la lumière que nous ne pouvons voir».

Les personnages sont attachants et leurs aventures rythmées. On reprochera toutefois des dialogues rocambolesques et prévisibles. Ce qui ne dessert en rien la série.

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2. Un casting international de talent

Une minisérie de niche comme celle-ci n’a jamais eu autant d’acteurs internationaux connus du grand public. Mark Ruffalo et Hugh Laurie n’ont, certes, pas les rôles principaux mais sont là pour attirer les curieux. Ils jouent chacun un membre de la famille de Marie-Laure, personnage principal. Leurs interprétations sont satisfaisantes.

Louis Hofmann, révélé dans la série allemande «Dark», se révèle être un acteur bien plus complexe et aux multiples capacités. Il joue avec émotions et campe un jeune soldat allemand aux valeurs nobles.

L’interprète donne la réplique à Aria Mia Loberti, dont la carrière ne fait que commencer. Avant cette série, elle n’avait jamais passé d’audience. Le coup de foudre a été rapide pour Steven Knight, qui cherchait pour le rôle d’une aveugle, une actrice atteinte de cécité. Cet aspect donne une authenticité supérieure à la production. Une chose est sûre, pour son premier grand rôle, elle est époustouflante !

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3. Une reconstitution de l’époque millimétrée

Tournée en Hongrie, Bretagne, dans l’Aveyron ou encore à Villefranche-de-Rouergue, la série a posé ses caméras dans de nombreuses villes. C’est évidemment la ville de Saint-Malo qui a accueilli le plus longtemps les équipes de tournage. Le créateur a mis tout en place pour donner l’illusion de la guerre.

«Dans la dernière scène où Werner court sur les remparts de Saint-Malo durant les bombardements, nous avons mis en place de véritables explosions», a-t-il déclaré. Il confie également que le budget n’est pas non plus celui de «Dunkerque» et que certaines scènes ont été réalisées avec des effets spéciaux. «Il y avait des approches différentes pour chaque scène. Dans la première scène de la série, les Anglais et les Américains bombardent Saint-Malo. La plupart de ces plans, les avions, les bombes, les débris dans Saint-Malo, sont surtout des effets spéciaux car nous ne sommes pas “Dunkerque”. Je n’avais pas le budget d’un énorme film.»

En tout cas, le rendu final est plus que convaincant. Un véritable voyage dans le temps !

Curieux de découvrir cette minisérie ? Ça se passe sur Netflix. La bande-annonce :

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