Passer un moment en famille, recevoir un cadeau, un bricolage confectionné à l’école, ou tout simplement s’entendre dire «je t’aime»… Autant de choses auxquelles toutes les mamans du monde ont droit, au minimum, une fois par an ! Zoom sur une célébration aussi historique que planétaire…
De l’antiquité gréco-romaine à nos jours
À l’origine, les premiers dans l’Histoire a avoir
fêté les mères sont les Grecs et les Romains. Ces derniers
voulaient célébrer Rhéa et Cybèle, deux divinités considérées
comme étant mères des dieux. Cela se faisait lors du retour du
printemps. Une cérémonie était mise en place à cette occasion.
Plus tard, Napoléon lança en France, au XIXe
siècle l’idée d’une journée mettant à l’honneur les mamans de
familles nombreuses. Il faudra néanmoins attendre le début du XXe
pour que ce jour soit installé de façon officielle.
D’ailleurs la fête des mères, telle que nous la
connaissons aujourd’hui est née sur fond de polémique. En effet,
au temps du maréchal Pétain, fut instaurée «la journée
nationale des mères» le 25 mai 1941, dont le concept était
de faire la lumière sur la femme au foyer, quasiment tenue pour
femme-objet.
Il faudra attendre la fin du régime de Vichy pour
sortir de cette vision misogyne de l’événement.
Fêtées mondialement mais pas au même moment
Une chose est sûre, les mères des quatre coins du
monde savent profiter de cette journée pour se faire chouchouter. En
Allemagne (2e dimanche de mai), elle ne travaillent pas, tandis
qu’en Espagne (1er dimanche de mai), elle ne cuisinent pas.
En Angleterre, le «Mothering Sunday» a
lieu tous les 4es dimanches du carême, habituellement aux alentours
de la mi-mars.
En Corée du Sud, cet
événement est groupé à la fête des pères. Chaque 8 mai a donc
lieu la fête des parents. Si la plupart des pays d’Afrique (Algérie,
Tunisie, Maurice, Côte d’Ivoire, Sénégal) ont instauré la fête
des mères lors du dernier dimanche de mai, la Russie a choisi le dernier dimanche de novembre.
Chez nous, presque tous
les Belges attendent le 2e dimanche de mai pour fêter les mamans,
à l’exception des Anversois qui, comme les Costa Ricains, attendent
l’Assomption (le 15 août) pour en faire autant !
Liès Ben Larbi
