L’objectif de cette mesure est de lutter contre la surpopulation, diminuer les abandons et euthanasies, et rendre plus rapidement un chat perdu à son propriétaire.
Dès le 1er septembre, tout propriétaire ou détenteur qui voudra vendre ou donner des chats devra au préalable les faire stériliser, identifier et enregistrer. Les chats non stérilisés ne pourront être commercialisés que s’ils sont destinés à une personne domiciliée à l’étranger ou à un éleveur agréé. Avant la cession, les chats devront être identifiés et enregistrés.
Éviter l’euthanasie
«Les campagnes de sensibilisation à la stérilisation n’ont eu que peu d’impact sur le nombre de chats recueillis dans les refuges. Il semble difficile de faire comprendre aux propriétaires de chats qu’en laissant leur animal se reproduire de manière incontrôlée, ils contribuent à la surpopulation féline dans les refuges et aux 10.000 euthanasies annuelles sans compter les mises à mort au sein des familles. Au sujet de ces dernières, il faut rappeler que celui qui se livre à des actes qui ont pour conséquence de faire périr un animal risque une amende pouvant aller jusqu’à 12.000 euros» explique le Dr. Catherine Terclavers, expert vétérinaire.
Et les chats errants ?
Cette nouvelle obligation concerne aussi bien les chats d’élevages que ceux donnés par un particulier, mais pas les chats errants. À chaque commune de prendre ses dispositions pour élaborer un plan d’action et offrir une solution à ces animaux, qu’elles peuvent notamment trouver dans le «Guide pour une politique des chats errants» qui leur a été transmis par le SPF Santé publique.
Christel Adrien
