L’homme araignée vit dans un mode bardé de produits Sony et où Apple n’existe pas.
Le placement de produits n’est pas un vain mot dans le cinéma américain. En 2007, le premier épisode de «Transformers» avait assuré une promotion d’enfer à la nouvelle Camaro du constructeur automobile General Motors. Avec à la clé, un juteux contrat pour le studio Viacom. Expert dans le domaine, Sony Pictures applique le principe des vases communicants, en ouvrant ses portes aux produits électroniques de la maison mère nippone. L’agent 007 est ainsi devenu un vecteur de publicité gratuit pour les téléphones et les ordinateurs Sony. Cette autopromotion est encore plus marquante dans le tout récent «The Amazing Spider-Man», à en croire un excellent article du site Bloomberg (à lire ici). «Le Spider-Man de Sony habite un monde sans Apple», titre la célèbre publication. Exemples à l’appui, le papier montre que les héros du film vivent dans un univers déconnecté de la réalité américaine. Numéro 1 des smartphones aux USA, l’iPhone est aux abonnés absents. Il se dérobe au profit du Sony Xperia mini pro. Même sort pour l’iPad, remplacé par la Sony Tablet S. Amusant si l’on se réfère aux parts de marché microscopiques de Sony dans ces deux secteurs au pays de l’oncle Sam.
Lire notre critique du film «The Amazing Spider-Man» ici
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