[Sara, et vous ?] Le bulletin de mes études

[Sara, et vous ?] Le bulletin de mes études
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

Chaque vendredi, la pétillante Sara De Paduwa (RTBF) prend la plume pour partager sa bonne humeur avec les lecteurs de telepro.be ! Cette semaine, fin d’année oblige, elle nous parle de résultats scolaires !

 

Voici venue la période des bulletins scolaires. Ça vous rappelle des bons ou des mauvais souvenirs ? Les chanceux (les travailleurs !) savent en général que ça a été, c’est juste une formalité. Et pour les autres (les bons vivants !), c’est toujours un peu plus le stress… Nervosité souvent partagée par l’entourage… Courage, ça va aller !

Voici le bulletin de mes études, en 3 cotes…

10/10 : Première de classe

Allez, j’ose vous l’avouer, en primaire, j’étais plutôt du genre première de classe, en tous les cas, j’essayais, je voulais être la meilleure. Surtout, je voulais être devant Joëlle, qui était vraiment la première de la classe. Et mon objectif pendant toute l’année, c’était d’avoir un meilleur bulletin qu’elle…

Je n’y suis pas souvent arrivée… C’est parce que j’étais plus cool, moins coincée ! Hahaha, mais noooooonnnnnn ! Je suis sûre que vous aussi vous aviez une Joëlle toujours meilleure que vous ! Un modèle en quelque sorte…

6/10 : du bon et du moins bon

Parce que l’école, surtout en secondaire, c’est bien plus que les notes. C’est la vie. Ce sont les copines, les copains, les récrés, les temps de midi. En fait, notre univers tourne autour de tout, sauf des cours.

On est en classe et la tête est ailleurs : «Pourquoi il ne me rappelle pas ?» ; «Ma sœur ne comprend rien, qu’est-ce qu’elle m’énerve !» ; «J’ai l’impression que Fabian me regarde de plus en plus, cool !» Les questions existentielles quoi ! Surtout à 15 ans !

Heureusement que les profs nous ramènent les pieds sur terre avec le tableau de Mendeleïev ! Ou une liste de 200 capitales de pays à apprendre par cœur (très utile maintenant avec Google…) ou les fonctions à trois inconnues… Alors que l’inconnu, c’est nous : «qu’est-ce que je veux faire plus tard ?»

8/10 : ça suffira

Et si on allait une année à l’étranger ? Les langues, c’est important, non ? Histoire de gagner un peu de temps… Et puis à l’école supérieure, on se sent beaucoup plus engagé dans les études. On a l’impression qu’on va changer le monde alors qu’on est en train de construire notre vie.

Et justement, à côté des bancs d’école, on tisse des liens qui deviennent des amours ou des amitiés, que l’on garde près de nous toute la vie ou un bon moment… Donc pas grave si on ne ramène pas le 20/20 ou la grande dis’ : l’intelligence c’est aussi savoir profiter d’eux, au plus tôt…

Sara De Paduwa

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