Salon de l’auto 2019 : ce qu’il faut savoir avant de s’y rendre
Le «petit» salon de l’auto a ouvert vendredi matin ses portes à la presse, avant d’en faire de même pour le grand public ce samedi. Il sera accessible jusqu’au dimanche 27 janvier à Brussels Expo, au Heysel. Le prince Laurent inaugurait officiellement ce vendredi après-midi cette 97e édition, en partie consacrée aux véhicules utilitaires légers. Elle s’annonce comme « un grand cru », selon les mots de la Fédération belge de l’automobile et du cycle (Febiac), organisatrice de l’événement.
Chaque année, entre 4 et 5% de la population belge assiste à ce salon. Ses organisateurs tablent d’ailleurs sur la visite de quelque 400.000 à 450.000 personnes, là où la précédente version « impaire » consacrée aux utilitaires en avait attiré un nombre record de 437.000 en 2017. L’an dernier, 550.000 visiteurs s’étaient rendus au véritable salon de l’auto.
« La différence entre les deux est cependant en train de s’estomper », fait remarquer Joost Kaesemans, porte-parole de la Febiac. L’événement continue en effet à attirer, non seulement le public, mais aussi les exposants, là où nombre d’autres salons en Europe ne parviennent plus à composer une affiche représentative du marché.
Sur 110.000 mètres carrés, l’ensemble des principaux constructeurs automobiles actifs sur le marché européen seront ainsi de la partie. « Les marques accordent désormais plus d’attention à ce qu’un salon leur rapporte par rapport à l’investissement. Celui de Bruxelles est connu comme un salon professionnel. La période l’entourant représente 20 à 25% du chiffre d’affaires annuel de nombreuses marques dans notre pays », explique Joost Kaesemans.
Plus de 40% des visiteurs ont d’ailleurs l’intention d’acheter un véhicule dans les années à venir. Les constructeurs ne peuvent dès lors pas se permettre de ne pas s’y présenter. « Même une marque comme Volvo, qui avait annoncé qu’elle ne ferait que le salon de Genève en Europe, continue de venir à Bruxelles », illustre-t-il.
L’événement est aussi « extrêmement transversal » et « multidisciplinaire », relève Jean-Paul Renaux, président de la Febiac.
Il servira en effet également à la promotion du deux-roues motorisé, des véhicules utilitaires légers et des engins de nouvelle mobilité et de mobilité partagée.
Dans le détail, automobiles et véhicules utilitaires légers se partageront sept palais, dont un entièrement consacré à ‘Dream Cars’, une exposition de véhicules de luxe (avec accès payant et qui se déroulera pour la première fois durant l’intégralité du salon).
Les deux-roues motorisés disposeront de deux halls, tandis que les carrossiers et spécialistes de l’aménagement de véhicules utilitaires s’en partageront un autre.
Enfin, l’exposition temporaire #WeAreMobility investira un dernier palais, de samedi à lundi, pour faire la part belle aux (nouvelles) solutions de mobilité.
Cinq premières mondiales seront exposées au salon, de même que trois européennes et cinquante belges. « La représentativité des véhicules électriques et hybrides sera nettement supérieure à celle que l’on retrouve aujourd’hui sur le marché », espère-t-on à la Febiac. Mais il revient aux marques d’exposer ou non de tels modèles.
Un clin d’oeil sera par ailleurs donné au Grand Départ du Tour de France cycliste depuis Bruxelles avec des animations autour du vélo ainsi que des informations sur cet événement. Une séance de dédicaces d’Eddy Merckx est notamment programmée.
Pour accéder au salon, il faut débourser 15 euros.
Plus d’infos sur www.salonauto.be.
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