Rhumatisme : soulager à défaut de guérir

Rhumatisme : soulager à défaut de guérir
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

Non, le rhumatisme ne touche pas que les personnes âgées, loin s’en faut. Même des enfants peuvent en être atteints. Et autant le savoir, il ne se guérit pas. Heureusement, la médecine actuelle permet de contrôler la maladie et de diminuer son impact sur la vie quotidienne. Mais au-delà, que peut-on faire soi-même pour soulager ces pénibles douleurs ? Petit tour d’horizon…

Le terme «rhumatisme» regroupe plusieurs dizaines de maladies distinctes, classées en quatre grandes catégories : les rhumatismes inflammatoires, les rhumatismes dégénératifs (dont l’arthrose), les rhumatismes périarticulaires et les rhumatismes osseux. Il va de soi qu’une prise en charge médicale appropriée s’impose avant tout.

D’abord voir un médecin, et puis…

Les deux piliers majeurs pour lutter contre les douleurs rhumatismales : les antidouleurs et les anti-inflammatoires, avec ou sans ordonnance. Attention qu’un usage prolongé sans avis médical peut entraîner des effets secondaires digestifs et/ou rénaux.

En complément d’un traitement médical ou seule en cas de douleurs non évolutives, la phytothérapie s’avère une excellente alliée. À base de plantes, et donc naturelle, elle soulage les douleurs en temps de crise.

Parmi les plantes les plus fréquemment conseillées par les naturopathes, on retrouve l’écorce de saule blanc, la prêle des champs, le cassis, l’harpagophytum ou griffe du diable, la reine des prés, les feuilles de frêne et d’ortie.

Dans le même cas de figure, à savoir en complément d’un traitement médical ou pour soulager des douleurs peu importantes et non évolutives, l’homéopathie peut s’avérer efficace. Si elle reste controversée par de nombreux scientifiques, il semble malgré tout qu’elle fonctionne chez de nombreux patients, notamment en cas d’arthrose.
Alors effet placebo ou non, quelle importance si la douleur s’en va ! Un bon homéopathe vous proposera un entretien individuel approfondi afin de vous élaborer un traitement personnalisé.

Enfin, connue depuis l’Antiquité mais plus onéreuse : la cure thermale. Trois semaines de repos loin des tâches quotidiennes (qui contribuent à accentuer les douleurs rhumatismales) devraient vous remettre d’aplomb. Bains, soins en piscine, techniques d’hydrothérapie, physiothérapie, massage kiné : rien de tel pour se sentir mieux !

Quid de la prévention ?

Peut-on prévenir le rhumatisme ? Les connaissances actuelles n’apportent pas de réponse claire et satisfaisante à cette question. Les seules pistes suggérées sont celles que l’on nous serine à tout bout de champ : varier son alimentation, pratiquer régulièrement une activité physique et surveiller son poids. Seule certitude : ces trois directives sont bonnes pour la santé !

Isabelle Moray

Pour en savoir plus : http://rhumatisme.comprendrechoisir.com/

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici