Soleil, temps sec et chaleur sont enfin revenus après un printemps aux allures de Toussaint : froid, pluie et grisaille… Ces nouvelles conditions doivent influencer votre roulage. Suivez les conseils de Pierre-Yves Rosoux.
Le nettoyage de printemps
Un printemps très frisquet (des températures longtemps sous les 10°C) a peut-être fait oublier à certains de se défaire des pneus d’hiver. Il est plus que temps ! Ceux-ci sont conçus pour fonctionner en dessous de 7°C, au-dessus ils se détruisent plus rapidement, deviennent beaucoup moins efficace et ne seront plus d’une grande utilité dans la neige l’hiver prochain. Lors du changement de pneus hiver/été, la première chose a faire est de les remettre à la bonne pression (à froid, maximum 7 km de roulage jusqu’à la pompe). En effet, un pneu stocké va perdre entre 300 et 400 grammes durant l’hiver. Rouler avec un pneu sous gonflé engendre une usure anormale mais aussi un comportement dangereux du véhicule lors d’un freinage d’urgence ou dans une courbe abordée trop rapidement.
Profitez des nouveaux beaux jours pour offrir à votre véhicule un bon lavage intérieur/extérieur, avec, si possible, un car-wash comprenant l’option lavage de châssis, il enlèvera les résidus du sel répandu sur les routes durant l’hiver.
Les lunettes solaires, pas pour la frime !
La grisaille prolongée nous aurait presque fait oublié l’existence du soleil… N’oubliez pas vos lunette solaires ! D’autant que le matin et le soir les rayons rasants sont la cause de nombreux accidents.
Petit conseil de technique de conduite sur route étroite en période estivale. Près de chez vous ou (encore davantage) sur les petites routes des vacances, il vous arrive d’emprunter des voies étroites où il est difficile de croiser un autre véhicule. L’exercice est encore plus périlleux avec le soleil de face. Le truc est de ne pas regarder l’auto arrivant en face. Portez votre regard plus bas (le soleil sera déjà moins éblouissant) sur le côté droit de la route. Tentez de frôler le plus possible l’accotement à votre droite. Laissez votre regard en permanence sur cet espace droit, sans vous laisser distraire par la voiture qui vous croise. Cette conduite un peu inhabituelle vous amènera naturellement à laisser l’espace maximal au conducteur qui vous croise.
Lors d’accidents dans cette situation précise, on constate que les véhicules se touchent alors que de chaque côté il y a encore 50 à 60 cm d’espace utilisable. Preuve que les deux conducteurs se sont regardés, ce qui a eu pour conséquence de les attirer l’un vers l’autre.
Je vous souhaite de bons barbecues et restez prudents !
Pierre-Yves Rosoux
