«Une cravate bien nouée est le premier pas sérieux dans la vie», disait Oscar Wilde !
Porter joliment la cravate – un accessoire essentiel à tout aspirant gentleman -, ça se mérite !
Le gros problème, c’est la foule de façons différentes qui existent pour la nouer. Et en plus, tout ça varie selon le résultat souhaité…
En se penchant sur les noeuds les plus classiques, on en compte 7, comme les jours de la semaine (cliquez sur la photo ci-dessus pour les découvrir) :
- Le noeud simple : Il porte bien son nom
- Le noeud double : Une version inspirée du noeud simple et un peu plus élaborée
- Le noeud Windsor : Un incontournable ! Plus épais et plus difficile à réaliser
- Le noeud demi-Windsor : Plus fin et plus symétrique
- Le noeud Pratt : Large et parfait, pour les grands cols
- Le petit noeud : Rapide et efficace, pour tous les pressés
- Le noeud papillon : Une petite touche de fantaisie
Mais pour éviter de trop s’emmêler les pinceaux, concentrons-nous sur le tout premier, le plus simple d’entre tous les noeuds. Celui qui marie rapidité, simplicité et efficacité.
D’apparence sobrement asymétrique, il se porte avec la quasi totalité des cols de chemises. Un noeud universel, donc, et facile à porter.
On l’appelle parfois le noeud « four in hand », ou bien encore, noeud de cravate « Régate ».
Pour la petite parenthèse historique, « four in hand » est une appellation qui tiendrait son origine du noeud utilisé par les cavaliers pour joindre les rênes d’un attelage de quatre chevaux – d’où le nom ! On parle aussi d’un célèbre club londonien, le « Four in Hand », qui aurait popularisé le recours à ce type de noeud.
Pour les perfectionnistes, et ceux qui ne s’y prennent pas à la dernière minute, la petite touche en plus qui fait toute la différence consiste à faire une fossette en plissant la cravate avant de la remonter.
Mais comme quelques images valent mieux qu’un long discours, voici, en vidéo et en français, des explications détaillées de la chaîne Youtube « Minute Beauté » :
Et pour les moins habiles, ou tout simplement pour un peu plus d’excentricité, il est tout à fait envisageable de porter le noeud papillon. Mais un qui soit déjà noué alors, et noir !, pour ne pas risquer d’être kitsch ou mal emmanché.
Quentin Heylen
