Pourquoi mange-t-on de la bûche à Noël ?
L’histoire du dessert traditionnel de Noël.
Saviez-vous que la bûche de Noël, ce gâteau roulé honteusement délicieux qui passe toujours bien même après une orgie alimentaire festive, était à l’origine un morceau de bois ? Voici une histoire qui a de quoi vous mettre l’eau à la «bûche» !
La bûche de Noël est devenue, depuis un moment déjà, le dessert incontournable à Noël. Cette année encore, elle ornera toutes les tables. Pour le plus grands plaisirs de nos papilles qui, une fois de plus, seront soumises à une épreuve d’endurance en cette période de fêtes. Même les moins gourmands en auront sur les lèvres. Overdose ou cerise sur le gâteau pour conclure un bon repas ? Autant savoir pourquoi on s’inflige chaque année la dégustation de ce doux plaisir.
Depuis le Moyen Âge…
Autrefois, pour célébrer le solstice d’hiver, les familles avaient pour coutume de brûler une bûche de bois, le soir de Noël. Espérant ainsi avoir de bonnes récoltes durant l’année à venir. Il était alors d’usage de choisir une bûche issue d’un arbre fruitier, symbole d’abondance, qui permettait en outre une combustion plus lente, de manière à ce que les bienfaits persistent le plus longtemps possible. Certains l’arrosaient ensuite de vin, pour obtenir de riches vendanges, d’autres la saupoudraient de sel, pour se protéger des sorcières, très présentes dans les croyances au Moyen Âge.
Une tradition chrétienne
Dans la tradition chrétienne, la bûche qui brûlait dans l’âtre de Noël devait rappeler au peuple que Jésus était né dans une étable, avec comme seul moyen de se réchauffer le souffle d’un âne et d’un bœuf. Afin que le feu ne s’éteigne pas, un membre de la famille était désigné pour surveiller et raviver le foyer, pendant que les autres assistaient sagement à la messe de minuit. Ensuite, les cendres étaient conservées pour protéger la maison contre la foudre.
Un pâtissier a eu une idée délicieuse
La disparition des grands âtres mit fin à la coutume des bûches qui s’y consumaient. Pour faire perdurer néanmoins la tradition, on raconte qu’un pâtissier aurait créé une bûche de Noël, en 1945, faite de crème au beurre. Depuis, ce dessert se décline en de multiples variations de plaisirs : mousse de fruits, génoise au chocolat, nougats glacés, tiramisu ou glace… Et pour vous ?
Après avoir parcouru tout ce chemin semé de «bûches», le dessert traditionnel de Noël promet de briller longtemps encore sur nos joyeuses tablées !
Giuseppa Cosentino
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