L’application à succès de Nintendo s’associe à McDonald’s pour son lancement au Japon.
Phénomène unique dans l’histoire des applications mobiles, «Pokémon Go» replace Nintendo au centre de la carte du monde des jeux vidéo.
À la bourse de Tokyo, l’impact mondial du retour en grâce de Pikachu et compagnie a carrément fait doubler la valeur de l’action de la firme de Kyoto.
Ce n’est pourtant que la partie émergée de l’iceberg que nous avons croisé jusqu’ici.
Autant adulée que détestée, l’« app » pour smartphones et tablettes se prépare à révéler une nouvelle facette de sa mécanique financière.
En marge des achats intégrés, de 0,99 € pour 100 PokéPièces à 99,99 € pour 14.500 PokéPièces, «Pokémon Go» est susceptible de nouer des accords lucratifs avec des partenaires.
Principe : autoriser temporairement des magasins à devenir des zones officielles pour entraîner ou faire combattre les Pokémons.
En rétribuant Nintendo et The Pokémon Company pour obtenir ce privilège, le partenaire pourra compter sur une affluence soudaine de clients potentiels.
Au Japon, «Pokémon Go» s’associe ainsi avec les restaurants rapides McDonalds pour ponctuer le lancement de l’application au pays du soleil levant.
Les entraîneurs pourront se rendre dans ces fast-foods pour faire progresser leur cheptel de «pocket monsters».
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