Yves Duteil s’est confié à notre journaliste David Barbet dans le cadre du podcast «Face à la juge Gruwez», à découvrir sur Auvio. Rencontre avec l’artiste.
Vous vous baladez régulièrement avec votre guitare. Pourquoi est-ce si important pour vous ?
C’est ma première compagnie. L’objet le plus proche que je sers contre moi. Elle vibre comme ma poitrine et transforme une matière volatile en harmonie.
Votre succès «Prendre un enfant par la main» est intemporel. Pouvez-vous nous expliquer l’origine de la chanson ?
C’est une chanson sur laquelle chacun peut poser ses propres images. Je n’ai pas pris tous les enfants par la main, mais un enfant. La chanson est devenue un symbole qui me dépasse un peu.
Dans une interview, vous avez déclaré « être rebelle », mais on a l’impression que vous êtes tout sauf rebelle. En quoi l’êtes-vous ?
J’ai un profond respect pour l’autorité de la compétence et un profond mépris pour l’autoritarisme. Je peux devenir rebelle dans ce cas.
Qu’est-ce qui vous met en colère ?
L’injustice, le mensonge et la malhonnêteté. J’essaye d’avoir des colères utiles. Les Tibétains disent que c’est néfaste de rester dans la colère.
