Ykons : «Nous sommes plus un collectif qu’un groupe»
La semaine passée, ils étaient à Fiesta City à Verviers. L’occasion de présenter «Reflected», le premier album du groupe et de revenir sur leurs nombreuses dates de concert cet été.
Aujourd’hui on vous retrouve à Fiesta City. Vous êtes un peu à la maison puisque tous les membres du groupe viennent de la région…
On est dans notre jardin. Plus proche de chez nous, on a fait le Belzik. Ici, on sait que le public va répondre présent et que l’on va revoir plein de potes, c’est assez attrayant !
L’univers d’Ykons nous renvoie à plusieurs influences. Nous pensons instinctivement à Coldplay, Muse, U2 ou même Imagine Dragons… Vous inspirez-vous de ces artistes ?
En ce moment, on adore essentiellement Imagine Dragons sans vraiment le vouloir. Entre nous, les cinq musiciens, on a des influences totalement différentes, c’est généralement très compliqué à expliquer. C’est-à-dire qu’il y a des gens au sein du groupe qui écoutent de la chanson française, de la musique des années 80, qui sont fans de plein de choses. Il y en a d’autres qui écoutent du hip hop ou du bon vieux rock. La musique d’Ykons nous rassemble et on est tous d’accord sur ce que l’on fait. Il y a plein d’influences, ce qui permet de réunir diverses personnalités.
Vous avez tourné dans beaucoup de festivals cet été. On vous a vu à Ronquières, aux Francos de Spa, au Brussels Summer Festival… Quel est votre meilleur souvenir ?
Pour le groupe cette année, affectivement parlant, notre meilleur souvenir était les Francofolies. Humainement parlant, Charles Gardier (NDLR : codirecteur des Francofolies de Spa) est quelqu’un d’exceptionnel. Il suit le projet depuis le départ et il nous a donnés notre chance dès le début. Ce n’était pas concevable pour nous de jouer un samedi après-midi sur la scène Proximus. Jouer devant 3.700 personnes, j’en avais les larmes aux yeux en sortant de scène ! Pendant tout le concert, on n’a eu que du soleil. Les Francos, c’était magique !
Réfléchissez-vous déjà à la suite, au deuxième album ?
Oui, tout à fait. On en profite maintenant que les sets sont établis et que les dates sont programmées pour travailler sur ce qui va arriver très vite. On adore écrire, on est en plein dedans. Le deuxième album sera peut-être un peu moins sombre que le premier mais il y aura quand même toujours une part d’ombre. On se réjouit de préparer cela pour une année 2020 qui va être vraiment bien, j’en suis sûr !
Entretien : Olivier Desmet
Photos : Mara Zoda
Vous avez joué aux Nuits du Botanique. On sait que généralement l’événement est un réel tremplin pour les groupes et artistes. Que retirez-vous de cette expérience scénique ?
C’est jouer à Bruxelles, ce qui n’est pas évident quand on est un petit groupe liégeois. C’était une expérience magnifique. On avait déjà joué au Botanique, à la Rotonde, pour la sortie de l’album. C’était sold-out, c’était extraordinaire. On a joué aux Nuits du Botanique, au BSF devant 600 personnes… On s’est rendu compte que l’on avait un public bruxellois. Il n’y a rien à faire, les Bruxellois sont des gens qui ont beaucoup de connaissances en musique, défendre le projet là-bas et sortir de scène avec les honneurs, c’est d’autant plus important !
Pour se faire connaître chez nous, on a l’impression qu’il faut travailler deux fois plus que dans d’autres pays…
Oui, parce que le pays est déjà petit mais le marché est aussi surtout coupé en deux. Je trouve aussi que l’on n’est pas assez chauvin en Belgique. On ne passe pas assez d’artistes belges en radio, on fait la part belle aux Français, à tout le monde alors qu’en Belgique, il y a des projets extraordinaires dans tous les sens ! Ce qui est dingue c’est de savoir que des artistes belges n’ont pas leur place en radio parce qu’ils passent après des artistes émergents en France. C’est un petit coup de gueule, on devrait être plus «pro-belge» que cela.
Vous avez tourné dans beaucoup de festivals cet été. On vous a vu à Ronquières, aux Francos de Spa, au Brussels Summer Festival… Quel est votre meilleur souvenir ?
Pour le groupe cette année, affectivement parlant, notre meilleur souvenir était les Francofolies. Humainement parlant, Charles Gardier (NDLR : codirecteur des Francofolies de Spa) est quelqu’un d’exceptionnel. Il suit le projet depuis le départ et il nous a donnés notre chance dès le début. Ce n’était pas concevable pour nous de jouer un samedi après-midi sur la scène Proximus. Jouer devant 3.700 personnes, j’en avais les larmes aux yeux en sortant de scène ! Pendant tout le concert, on n’a eu que du soleil. Les Francos, c’était magique !
Réfléchissez-vous déjà à la suite, au deuxième album ?
Oui, tout à fait. On en profite maintenant que les sets sont établis et que les dates sont programmées pour travailler sur ce qui va arriver très vite. On adore écrire, on est en plein dedans. Le deuxième album sera peut-être un peu moins sombre que le premier mais il y aura quand même toujours une part d’ombre. On se réjouit de préparer cela pour une année 2020 qui va être vraiment bien, j’en suis sûr !
Entretien : Olivier Desmet
Photos : Mara Zoda
Vous n’avez pas travaillé avec n’importe qui puisque vous êtes notamment passés dans le studio de Charles de Schutter (M, Ghinzu, Ozark Henry, Talisco, Superbus…). Que vous -t-il apporté ? Qu’avez-vous appris de lui ?
Charles, c’est le genre de personne avec qui tu comprends que faire de la musique peut être une thérapie ou que créer peut te faire imaginer des choses magiques. C’est un gars qui est tellement doué qu’il arrive à comprendre ce que tu as en tête avant même que tu ne l’aies expliqué. Il a joué le rôle de directeur artistique aussi, même si on gardait toujours la main sur le projet. Humainement, maintenant Charles est un ami, quelqu’un de humble.
Un studio qui a donc vu défiler pas de mal d’artistes… Par hasard, avez-vous eu des propositions de collaborations ?
On touche un peu un dossier «top secret»… (rires). Le fait de travailler dans le même studio que R.O. et Konoba, Tanaë qui vient de faire un super titre… Fatalement, ça amène plein de possibilités pour des collaborations. Tous les sons qui passent pour le moment sortent un peu de là. Finalement, ça forme une espèce de famille, ce qui veut dire qu’on est toujours content de se retrouver dans les festivals ou dans d’autres événements.
Vous avez joué aux Nuits du Botanique. On sait que généralement l’événement est un réel tremplin pour les groupes et artistes. Que retirez-vous de cette expérience scénique ?
C’est jouer à Bruxelles, ce qui n’est pas évident quand on est un petit groupe liégeois. C’était une expérience magnifique. On avait déjà joué au Botanique, à la Rotonde, pour la sortie de l’album. C’était sold-out, c’était extraordinaire. On a joué aux Nuits du Botanique, au BSF devant 600 personnes… On s’est rendu compte que l’on avait un public bruxellois. Il n’y a rien à faire, les Bruxellois sont des gens qui ont beaucoup de connaissances en musique, défendre le projet là-bas et sortir de scène avec les honneurs, c’est d’autant plus important !
Pour se faire connaître chez nous, on a l’impression qu’il faut travailler deux fois plus que dans d’autres pays…
Oui, parce que le pays est déjà petit mais le marché est aussi surtout coupé en deux. Je trouve aussi que l’on n’est pas assez chauvin en Belgique. On ne passe pas assez d’artistes belges en radio, on fait la part belle aux Français, à tout le monde alors qu’en Belgique, il y a des projets extraordinaires dans tous les sens ! Ce qui est dingue c’est de savoir que des artistes belges n’ont pas leur place en radio parce qu’ils passent après des artistes émergents en France. C’est un petit coup de gueule, on devrait être plus «pro-belge» que cela.
Vous avez tourné dans beaucoup de festivals cet été. On vous a vu à Ronquières, aux Francos de Spa, au Brussels Summer Festival… Quel est votre meilleur souvenir ?
Pour le groupe cette année, affectivement parlant, notre meilleur souvenir était les Francofolies. Humainement parlant, Charles Gardier (NDLR : codirecteur des Francofolies de Spa) est quelqu’un d’exceptionnel. Il suit le projet depuis le départ et il nous a donnés notre chance dès le début. Ce n’était pas concevable pour nous de jouer un samedi après-midi sur la scène Proximus. Jouer devant 3.700 personnes, j’en avais les larmes aux yeux en sortant de scène ! Pendant tout le concert, on n’a eu que du soleil. Les Francos, c’était magique !
Réfléchissez-vous déjà à la suite, au deuxième album ?
Oui, tout à fait. On en profite maintenant que les sets sont établis et que les dates sont programmées pour travailler sur ce qui va arriver très vite. On adore écrire, on est en plein dedans. Le deuxième album sera peut-être un peu moins sombre que le premier mais il y aura quand même toujours une part d’ombre. On se réjouit de préparer cela pour une année 2020 qui va être vraiment bien, j’en suis sûr !
Entretien : Olivier Desmet
Photos : Mara Zoda
Fiesta City est un festival gratuit, le public se veut être très éclectique. Est-ce une manière de dire que la musique d’Ykons peut toucher tout le monde ?
En venant ici ou en allant partout, je dois dire que cet été, on a été assez surpris. Pour le moment, on a un peu un rôle d’outsider, on démarre notre carrière, on n’était pas vraiment connus l’année dernière. On défend un projet qui naît mais on remarque que la fanbase s’agrandit de manière exponentielle. À chaque fin de concerts, on a de magnifiques retours. On fait de la musique pour faire la fête avec beaucoup de sincérité. Quoi que tu fasses, si tu le fais sincèrement, je pense que c’est comme cela que tu touches les gens.
On comprend directement en vous voyant sur scène ou en vous écoutant que dans le groupe, les musiciens sont tout aussi important que le chanteur (Renaud Godart)…
C’est aussi pour cela que l’on a beaucoup travaillé la mise en scène, les lumières. On ne voulait pas me mettre moi (Renaud Godart), plus en avant que les autres. L’éclairage est souvent indirect ou il vient de l’arrière, on cherche plus à mettre le logo, le groupe et donc les chansons en valeur. Ykons est vraiment un collectif, on y tient. Chacun à son mot à dire, il n’y a pas de personne plus importante que l’autre.
Vous n’avez pas travaillé avec n’importe qui puisque vous êtes notamment passés dans le studio de Charles de Schutter (M, Ghinzu, Ozark Henry, Talisco, Superbus…). Que vous -t-il apporté ? Qu’avez-vous appris de lui ?
Charles, c’est le genre de personne avec qui tu comprends que faire de la musique peut être une thérapie ou que créer peut te faire imaginer des choses magiques. C’est un gars qui est tellement doué qu’il arrive à comprendre ce que tu as en tête avant même que tu ne l’aies expliqué. Il a joué le rôle de directeur artistique aussi, même si on gardait toujours la main sur le projet. Humainement, maintenant Charles est un ami, quelqu’un de humble.
Un studio qui a donc vu défiler pas de mal d’artistes… Par hasard, avez-vous eu des propositions de collaborations ?
On touche un peu un dossier «top secret»… (rires). Le fait de travailler dans le même studio que R.O. et Konoba, Tanaë qui vient de faire un super titre… Fatalement, ça amène plein de possibilités pour des collaborations. Tous les sons qui passent pour le moment sortent un peu de là. Finalement, ça forme une espèce de famille, ce qui veut dire qu’on est toujours content de se retrouver dans les festivals ou dans d’autres événements.
Vous avez joué aux Nuits du Botanique. On sait que généralement l’événement est un réel tremplin pour les groupes et artistes. Que retirez-vous de cette expérience scénique ?
C’est jouer à Bruxelles, ce qui n’est pas évident quand on est un petit groupe liégeois. C’était une expérience magnifique. On avait déjà joué au Botanique, à la Rotonde, pour la sortie de l’album. C’était sold-out, c’était extraordinaire. On a joué aux Nuits du Botanique, au BSF devant 600 personnes… On s’est rendu compte que l’on avait un public bruxellois. Il n’y a rien à faire, les Bruxellois sont des gens qui ont beaucoup de connaissances en musique, défendre le projet là-bas et sortir de scène avec les honneurs, c’est d’autant plus important !
Pour se faire connaître chez nous, on a l’impression qu’il faut travailler deux fois plus que dans d’autres pays…
Oui, parce que le pays est déjà petit mais le marché est aussi surtout coupé en deux. Je trouve aussi que l’on n’est pas assez chauvin en Belgique. On ne passe pas assez d’artistes belges en radio, on fait la part belle aux Français, à tout le monde alors qu’en Belgique, il y a des projets extraordinaires dans tous les sens ! Ce qui est dingue c’est de savoir que des artistes belges n’ont pas leur place en radio parce qu’ils passent après des artistes émergents en France. C’est un petit coup de gueule, on devrait être plus «pro-belge» que cela.
Vous avez tourné dans beaucoup de festivals cet été. On vous a vu à Ronquières, aux Francos de Spa, au Brussels Summer Festival… Quel est votre meilleur souvenir ?
Pour le groupe cette année, affectivement parlant, notre meilleur souvenir était les Francofolies. Humainement parlant, Charles Gardier (NDLR : codirecteur des Francofolies de Spa) est quelqu’un d’exceptionnel. Il suit le projet depuis le départ et il nous a donnés notre chance dès le début. Ce n’était pas concevable pour nous de jouer un samedi après-midi sur la scène Proximus. Jouer devant 3.700 personnes, j’en avais les larmes aux yeux en sortant de scène ! Pendant tout le concert, on n’a eu que du soleil. Les Francos, c’était magique !
Réfléchissez-vous déjà à la suite, au deuxième album ?
Oui, tout à fait. On en profite maintenant que les sets sont établis et que les dates sont programmées pour travailler sur ce qui va arriver très vite. On adore écrire, on est en plein dedans. Le deuxième album sera peut-être un peu moins sombre que le premier mais il y aura quand même toujours une part d’ombre. On se réjouit de préparer cela pour une année 2020 qui va être vraiment bien, j’en suis sûr !
Entretien : Olivier Desmet
Photos : Mara Zoda
L’album est plutôt surprenant. Il y a un paradoxe entre un aspect très sombre, rock et un autre très chaleureux, indie/pop. Vouliez-vous plonger le public dans des univers très disparates ?
C’est pour cela que l’album s’appelle «Reflected», un peu comme les deux faces d’un miroir. La vie n’est jamais toute blanche ou noire, il y a du gris aussi. Il représente la fine pellicule qui sépare les deux faces. Sur l’album, on voulait trouver des influences qui racontaient réellement quelque chose et des sonorités qui relataient des événements parfois récents. On a failli perdre notre bassiste dans un accident et la chanson qui parle de cela est extrêmement violente. Il y a quand même une espèce d’homogénéité dans les dix titres, on en est assez fiers !
Fiesta City est un festival gratuit, le public se veut être très éclectique. Est-ce une manière de dire que la musique d’Ykons peut toucher tout le monde ?
En venant ici ou en allant partout, je dois dire que cet été, on a été assez surpris. Pour le moment, on a un peu un rôle d’outsider, on démarre notre carrière, on n’était pas vraiment connus l’année dernière. On défend un projet qui naît mais on remarque que la fanbase s’agrandit de manière exponentielle. À chaque fin de concerts, on a de magnifiques retours. On fait de la musique pour faire la fête avec beaucoup de sincérité. Quoi que tu fasses, si tu le fais sincèrement, je pense que c’est comme cela que tu touches les gens.
On comprend directement en vous voyant sur scène ou en vous écoutant que dans le groupe, les musiciens sont tout aussi important que le chanteur (Renaud Godart)…
C’est aussi pour cela que l’on a beaucoup travaillé la mise en scène, les lumières. On ne voulait pas me mettre moi (Renaud Godart), plus en avant que les autres. L’éclairage est souvent indirect ou il vient de l’arrière, on cherche plus à mettre le logo, le groupe et donc les chansons en valeur. Ykons est vraiment un collectif, on y tient. Chacun à son mot à dire, il n’y a pas de personne plus importante que l’autre.
Vous n’avez pas travaillé avec n’importe qui puisque vous êtes notamment passés dans le studio de Charles de Schutter (M, Ghinzu, Ozark Henry, Talisco, Superbus…). Que vous -t-il apporté ? Qu’avez-vous appris de lui ?
Charles, c’est le genre de personne avec qui tu comprends que faire de la musique peut être une thérapie ou que créer peut te faire imaginer des choses magiques. C’est un gars qui est tellement doué qu’il arrive à comprendre ce que tu as en tête avant même que tu ne l’aies expliqué. Il a joué le rôle de directeur artistique aussi, même si on gardait toujours la main sur le projet. Humainement, maintenant Charles est un ami, quelqu’un de humble.
Un studio qui a donc vu défiler pas de mal d’artistes… Par hasard, avez-vous eu des propositions de collaborations ?
On touche un peu un dossier «top secret»… (rires). Le fait de travailler dans le même studio que R.O. et Konoba, Tanaë qui vient de faire un super titre… Fatalement, ça amène plein de possibilités pour des collaborations. Tous les sons qui passent pour le moment sortent un peu de là. Finalement, ça forme une espèce de famille, ce qui veut dire qu’on est toujours content de se retrouver dans les festivals ou dans d’autres événements.
Vous avez joué aux Nuits du Botanique. On sait que généralement l’événement est un réel tremplin pour les groupes et artistes. Que retirez-vous de cette expérience scénique ?
C’est jouer à Bruxelles, ce qui n’est pas évident quand on est un petit groupe liégeois. C’était une expérience magnifique. On avait déjà joué au Botanique, à la Rotonde, pour la sortie de l’album. C’était sold-out, c’était extraordinaire. On a joué aux Nuits du Botanique, au BSF devant 600 personnes… On s’est rendu compte que l’on avait un public bruxellois. Il n’y a rien à faire, les Bruxellois sont des gens qui ont beaucoup de connaissances en musique, défendre le projet là-bas et sortir de scène avec les honneurs, c’est d’autant plus important !
Pour se faire connaître chez nous, on a l’impression qu’il faut travailler deux fois plus que dans d’autres pays…
Oui, parce que le pays est déjà petit mais le marché est aussi surtout coupé en deux. Je trouve aussi que l’on n’est pas assez chauvin en Belgique. On ne passe pas assez d’artistes belges en radio, on fait la part belle aux Français, à tout le monde alors qu’en Belgique, il y a des projets extraordinaires dans tous les sens ! Ce qui est dingue c’est de savoir que des artistes belges n’ont pas leur place en radio parce qu’ils passent après des artistes émergents en France. C’est un petit coup de gueule, on devrait être plus «pro-belge» que cela.
Vous avez tourné dans beaucoup de festivals cet été. On vous a vu à Ronquières, aux Francos de Spa, au Brussels Summer Festival… Quel est votre meilleur souvenir ?
Pour le groupe cette année, affectivement parlant, notre meilleur souvenir était les Francofolies. Humainement parlant, Charles Gardier (NDLR : codirecteur des Francofolies de Spa) est quelqu’un d’exceptionnel. Il suit le projet depuis le départ et il nous a donnés notre chance dès le début. Ce n’était pas concevable pour nous de jouer un samedi après-midi sur la scène Proximus. Jouer devant 3.700 personnes, j’en avais les larmes aux yeux en sortant de scène ! Pendant tout le concert, on n’a eu que du soleil. Les Francos, c’était magique !
Réfléchissez-vous déjà à la suite, au deuxième album ?
Oui, tout à fait. On en profite maintenant que les sets sont établis et que les dates sont programmées pour travailler sur ce qui va arriver très vite. On adore écrire, on est en plein dedans. Le deuxième album sera peut-être un peu moins sombre que le premier mais il y aura quand même toujours une part d’ombre. On se réjouit de préparer cela pour une année 2020 qui va être vraiment bien, j’en suis sûr !
Entretien : Olivier Desmet
Photos : Mara Zoda
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