Un Espagnol retente de prouver qu’il est le fils de Julio Iglesias
Un tribunal espagnol a commencé à examiner jeudi une demande en reconnaissance de paternité visant le chanteur Julio Iglesias, déposée par le fils d’une ex-danseuse qui a déjà été débouté mais affirme disposer désormais d’une preuve ADN.
Le crooner latino le plus célèbre au monde, âgé de 75 ans, n’était pas présent à ce procès qui se tenait à huis clos. L’audience a rapidement été levée, le juge souhaitant « évaluer une question de procédure » avant que le fond de l’affaire puisse être abordé, a expliqué à l’AFP un porte-parole du tribunal de Valence (sud-est). « Je veux croire en la justice (…) il ne me reste plus qu’à attendre », a dit à la sortie de l’audience le demandeur, Javier Sánchez Santos, brun aux yeux sombres, né en avril 1976.
Son avocat, Fernando Osuna, affirme que sa mère, Maria Edite, une ex-danseuse portugaise, avait connu Julio Iglesias en Catalogne (nord-est), qu’« ils avaient été ensemble une semaine, en juillet 1975 », et que « neuf mois plus tard Javier était né ».
La défense de Julio Iglesias avance pour sa part, selon M. Osuna, que le procès devait être stoppé notamment car l’affaire a déjà été jugée. Javier Santos avait en effet été débouté en 1999 par la Cour suprême espagnole. Mais M. Osuna affirme qu’« un nouveau procès » se justifie car « une preuve ADN » a été rapportée des Etats-Unis par un détective. Ce détective s’était approché à Miami (sud-est des Etats-Unis) d’un fils du chanteur, Julio Iglesias Junior, « qui faisait du surf sur une plage » et avait notamment ramassé « une bouteille d’eau » permettant un prélèvement d’ADN, a expliqué l’avocat.
Il assure qu’une analyse a ensuite permis de conclure que Julio Iglesias Jr et Javier Sanchez Santos étaient frères.
Dans cette affaire, le chanteur a toujours refusé de se prêter à un test ADN.
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