Thierry Lhermitte s’est confié à notre journaliste David Barbet et à la juge Anne Gruwez dans le cadre du podcast «Face à la juge Gruwez», à écouter sur Auvio.
Rencontre avec le comédien.
Vous êtes très discret sur votre vie familiale. Comment pouvez-vous nous définir vos parents ?
Mon père faisait beaucoup la sieste aussi bien chez lui qu’à son bureau, il avait un goût assez prononcé pour la bouteille, il disait beaucoup de bêtises. Ma mère était journaliste.
Est-ce que vous portiez un costume quand la femme de votre grand-père venait vous chercher en voiture ?
Pour tout vous dire, je n’ai jamais connu la femme de Jean Lhermitte. Elle était fort désagréable et antisémite. Elle a répudié son fils quand il s’est marié avec ma mère qui est juive. Je n’ai jamais connu cette femme.
Êtes-vous un grand rêveur et vous souvenez vous de vos rêves ?
Je m’en souviens souvent au réveil. Avant, je faisais beaucoup de cauchemars, mais ma tête s’est apaisée. J’étais aux commandes d’un bateau, dans un labyrinthe de corail, ce qui m’est arrivé pour de vrai, et je n’arrivais pas à trouver la sortie. Le jour où j’ai trouvé la sortie, je n’ai jamais refait ce cauchemar. C’était un petit drame, surtout pour notre bateau. Ce cauchemar était basé sur un souvenir réel. J’étais le capitaine, c’était un travers de ma personnalité qui m’avait fait me mettre dans cette galère, l’endroit était très peu cartographié. J’ai mis le bateau en danger.
On vous connaît grâce au Splendid, est-ce vrai que dans « Les Bronzés font du ski », vous étiez un peu pompette en tournant la scène du crapaud ?
Non, c’était de l’eau, on n’allait pas mettre de l’alcool avec un crapaud en plastique.
Quel film du Splendid est le plus mémorable pour vous ?
«Le Père Noël est une ordure», on peut le regarder tout le temps. «Les Bronzés», c’est très réaliste. «Le Père Noël», il faut le jouer de façon très sérieuse.
Pourra-t-on revoir la troupe ?
Oui, il n’y a pas encore un projet. Mais «Les Bronzés», il n’y en aura plus.
Découvrez un extrait de l’interview en vidéo :
