Thierry Beccaro : «Ma femme m’a dit qu’elle ne pourrait pas continuer si je continuais à vivre dans le passé»
Thierry Beccaro s’est confié à notre journaliste David Barbet dans le cadre du podcast « Face à la juge Gruwez» à découvrir sur Auvio. Rencontre avec le comédien et animateur.
Vous avez été victime de violences dans votre enfance. Croyez-vous que les enfants pardonnent toujours à leurs parents ?
J’ai pardonné à mon père. C’est quelque chose que l’on verra dans le film que j’ai tourné qui sortira à l’automne. J’ai pardonné sans que lui me pardonne. C’est une chose qui me peine. J’ai laissé passer le temps, j’ai eu peur. Voilà peut-être une discussion franche et sincère que j’aurais dû avoir.
Est-ce que la discussion aurait été possible ?
Ma mère m’a dit non.
Pourquoi votre maman n’est pas partie avec la violence du foyer ?
Quand j’avais 25 ans, j’ai posé cette question au téléphone à ma maman. Elle m’a dit qu’elle était restée pour moi et ma sœur. Si c’était pour me faire vivre ce que j’ai vécu…
Avez-vous pensé à vous venger ?
J’ai fait tout un travail sur ça. Il ne faut pas tomber dans ce piège. Cela vous auto-dévore. En pensant à ce que j’ai vécu en permanence, je me suis dit que je n’allais pas avancer. Ma femme m’a dit qu’elle ne pourrait pas continuer si je continuais à vivre dans le passé.
Parlons télévision, avez-vous reçu des propositions après «Motus» ?
Je n’ai pas reçu beaucoup de propositions à part «Danse avec les stars». Il y a une relation bizarre avec la télévision. J’étais dans la famille mais pas tout à fait. J’étais estampillé France Télévisions. J’ai FTV sur la fesse droite.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici