Sylvester Stallone : «C’est dur de raccrocher les gants» (interview)

Sylvester Stallone : «C'est dur de raccrocher les gants» (interview)
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

Ce mercredi, il est de retour au cinéma dans «Creed : l’héritage de Rocky Balboa». À 69 ans, l’acteur et réalisateur américain quitte le ring pour entraîner un jeune boxeur.

Ce n’était pas trop dur de vous retrouver en dehors du ring ?

C’est vrai que j’étais un peu frustré de me retrouver en dehors des cordes, mais de toute façon mon corps ne me suit plus… (il sourit) En même temps, j’ai adoré ce rôle d’entraîneur, et de «père», avec ce jeune boxeur. Michael B. Jordan s’est entraîné bien plus que moi lorsque je jouais Rocky ! Il n’a pas eu peur de tourner avec de vrais boxeurs, il a l’esprit d’un guerrier.

Vos parents ont divorcé quand vous étiez enfant. Quel rôle a joué votre papa dans votre vie ?

Mon père, c’était un peu «Rambo» : l’immigrant costaud et très dur. Sa façon de parler et de marcher m’a beaucoup inspiré pour jouer ce personnage. Mais il n’avait pas un grand sens de la paternité, c’était plus un grand frère qu’un père.

Avez-vous des regrets ? Que changeriez-vous si vous pouviez le faire ?

Il faudrait une journée entière pour en parler ! (il rit) Malgré tous mes succès, la majeure partie de ma vie a été un échec. Si c’était à refaire, je pense que je gérerais ma vie privée d’une autre façon. Parfois, en vous mariant, vous avez le sentiment de vous retrouver dans une relation excitante et stimulante. Mais par la suite, vous vous rendez compte que c’est une véritable guerre ! Au niveau professionnel, dans ma carrière d’acteur, j’aurais voulu montrer davantage que je suis capable de faire autre chose.

De notre correspondant à Hollywood : Hervé Tropéa

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