Stars à l’instruction : les écoles choisies pour leurs enfants
Alors que certaines stars ne jurent que par des établissements publics qu’elles ont elles-mêmes fréquentés, d’autres préfèrent l’école privée. D’autres encore sortent des sentiers battus…
Parmi les stars respectueuses de la tradition en matière scolaire, figure… la très subversive Madonna ! Son aînée, Lourdes Maria (aujourd’hui âgée de 23 ans), a fréquenté la LaGuardia High School, école publique new-yorkaise très simple, de bonne réputation. Sans doute la chanteuse a-t-elle souhaité que sa fille ait une vie d’écolière normale, tout en lui offrant des options de qualité car l’établissement est connu pour proposer des cours qui préparent sérieusement à de futurs parcours universitaires, mais aussi des options en arts du spectacle.
Qu’en pense l’intéressée ? «Je ne me remémore pas le lycée avec dégoût», écrit-elle sur un blog estudiantin. «Même les jours où quelques cafards squattaient mon casier, où je devais grimper sept ou huit étages pour atteindre une salle de classe – car l’immeuble était sans ascenseur – ou manger dans une cantine au décor vieillot. J’ai eu la chance d’aller dans un vrai lycée avec des jeunes de tous horizons.»
École publique sinon rien !
Sarah Jessica Parker et son mari, l’acteur Matthew Broderick, ont eux aussi toujours souligné l’importance de l’éducation publique, bien qu’ils aient choisi d’inscrire leur fils et leurs deux filles dans une institution appliquant la nouvelle méthode Montessori (basée sur l’autonomie). Tous deux précisent : «Nos enfants ne doivent pas se sentir supérieurs, nous voulons pour eux un quotidien normal !»
Même désir pour Paul McCartney dont la progéniture a étudié dans une école publique de l’East Sussex. L’une de ses aînés, Stella McCartney, aujourd’hui célèbre styliste de mode, assure : «Suivre un programme normal dans une des classes locales a été l’une des meilleures choses qui me soient arrivées. Ce fut très sain de voir comment vivent les gens «ordinaires», loin des paillettes du show-biz.»
Bonnes manières et pizza
La tradition doit être dans les gènes britanniques, puisque le prince George (7 ans le 22 juillet) et la princesse Charlotte (5 ans), aînés de Kate Middleton et du prince William, bénéficient aussi d’un cursus très classique. Bien qu’ils ne soient pas retournés en classe, en juin, à l’issue du confinement, on sait que le petit Prince a fréquenté l’école Westacre Montessori à King’s Lynn en 2016, car pour un futur roi, la confiance et l’indépendance seront des atouts utiles. La jeune Princesse, elle, a été à la maternelle de Willcocks de South Kensington, où l’on se concentre sur les valeurs humaines et les bonnes manières.
Mais leur maman n’est jamais loin. Durant le lockdown, elle a veillé à prolonger leurs cours via des plateformes, mais aussi à ménager des temps de loisirs complices, dont des cours de cuisine ! La duchesse de Cambridge a révélé : «Nous préparons ensemble de la pâte à pizza ! J’adore faire cela avec eux car je sais combien ils aiment se salir les mains !»
À la carte
Jennifer Lopez, pour sa part, alterne cours collectifs et cours privés. Pour l’interprète de «If You Had My Love», tout est une question de timing, selon ses obligations professionnelles. Ses jumeaux de 12 ans, Emme et Maximilian, dont le père est Marc Anthony, sont scolarisés, mais quittent leur classe dès que maman part en tournée. Les petits sont alors suivis par un prof privé et par la star elle-même, ravie d’être proche d’eux et de leurs progrès. «Ils sont super heureux, équilibrés, bien entourés, c’est ce qui compte le plus» pour la diva. «Il faut avant tout qu’à leur âge, ces petits soient avec leur mère et n’aient pas un sentiment d’abandon qui pourrait les poursuivre plus tard dans leur vie d’adulte !»
Quant à Katie Holmes, elle a tranché ! Après avoir confié sa fille Suri (14 ans) – dont elle a la garde depuis sa séparation avec Tom Cruise – à une institution privée, l’actrice l’en a retirée, préférant l’éduquer à domicile. Le résultat semble concluant. «J’apprécie l’enseignement individuel», constate-t-elle. «Ma fille est plus heureuse, plus déterminée. Je pense que l’on doit être attentif à ce qui convient le mieux à un enfant.»
Au fond du jardin
Emma Thompson est du même avis. En 2015, sentant que son adolescente, Gaïa, n’était pas à l’aise avec un apprentissage classique, l’héroïne de «My Lady» a fait construire une salle de classe dans le jardin de sa maison à Londres et a engagé deux professeurs privés pour assurer l’enseignement de sa fille. Son mari, Greg Wise, a expliqué dans la presse britannique : «Notre enfant aime apprendre, elle est très travailleuse, mais elle n’a pas aimé le côté «fabrique de saucisses» d’une école classique. Je n’y ai vu aucun inconvénient et, avec mon épouse, nous avons remédié à cela !»
Luxe, exception et révolution
Quant à Chris Martin et Gwyneth Paltrow, résolument tournés vers l’expérimentation et la recherche d’un enseignement moderne qui serait, selon eux, mieux en phase avec les besoins de leur progéniture, Apple et Moses (16 et 14 ans), ils ont engagé, dès 2011, un éducateur privé pour un salaire de… 75.000 € ! Les parents ont justifié leur choix en ces termes : «Le système éducatif britannique actuel manque d’éléments traditionnels pour former la pensée. Notre instituteur privé va enseigner à nos enfants le grec ancien, le latin, le français, le mandarin et le japonais. Ils auront aussi des cours de voile et de tennis.»
Un son de cloche identique chez Will Smith et Jada Pinkett qui ont préféré voir leurs kids, Jaden et Willow, suivre des cours à la maison. «Les profs qu’on a choisis ont une philosophie éducative efficace à laquelle nous croyons profondément. Elle révolutionne l’enseignement !», a déclaré le héros de «Je suis une légende». «Le système scolaire américain – public et privé – est conçu pour l’ère industrielle. Or, nous sommes à l’ère de la technologie. Nous ne voulons pas que nos enfants mémorisent. Nous voulons qu’ils apprennent !»
Bohème contre traditionnel
Le cas des héritiers d’Angelina Jolie et Brad Pitt se démarque aussi, oscillant entre les convictions bohèmes de l’actrice et les préférences plus rigoristes de son ex-mari ! En 2011, la star de «Maléfique» disait avec aplomb : «Nous vivons dans une société nouvelle et le système éducatif n’a encore rattrapé ni l’évolution des jeunes générations ni notre mode de vie actuel. Il faut que cela change ! En attendant, comme je voyage beaucoup, j’en fais profiter les miens. En déplacement, je suis la première à leur dire : « Faites vite vos devoirs parce que nous sortons explorer les environs ! » Je préfère qu’ils aillent dans un musée. Puis, je m’implique personnellement dans leur éducation avec leurs nounous et professeurs de différentes cultures. Car il faut que nos enfants adoptifs en sachent plus sur leurs ethnies respectives. On a ainsi un tuteur vietnamien pour Pax et une prof d’origine africaine pour Zahara.»
À cela, la joyeuse smala Jolie-Pitt a droit à des cours supplémentaires selon ses goûts : musique, planche à roulettes, football, autodéfense.
Changement en vue ?
Cependant, ce mode de vie pourrait changer quelque peu pour Pax, 16 ans, Zahara, 15 ans, Shiloh, 14 ans et les jumeaux Vivienne et Knox, 11 ans, depuis que leur père, Brad Pitt a déclaré, en avril dernier, tenir à ce qu’ils aient une scolarité plus traditionnelle. Ce serait aussi les recommandations de leur thérapeute personnel. Brad souhaiterait voir les cadets évoluer en milieu scolaire normal et non pas isolés à la maison.
Cela étant dit, le couple est d’accord sur un point : les langues étrangères. Selon Angelina, «tous apprennent des langues différentes selon leurs envies. Shiloh étudie le khmai, Pax le vietnamien, Maddox l’allemand et le russe, Zahara le français, Vivienne l’arabe et Knox la langue des signes.»
Voilà de quoi découvrir bien des facettes du monde d’aujourd’hui.
Cet article est paru dans le magazine Télépro du 16/7/2020
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