Rupert Everett : «J’ai tourné un film belge !»
L’acteur anglais, ancien partenaire de Madonna («Un Couple presque parfait») ou encore de Julia Roberts («Le Mariage de mon meilleur ami»), réalise un somptueux biopic dont maintes scènes ont été tournées chez nous.
Avec «The Happy Prince» (sorti mercredi dernier au cinéma), Rupert Everett (60 ans) retrace les dernières années du célébrissime auteur Oscar Wilde, dandy encore cité aujourd’hui (Je résiste à tout sauf à la tentation, L’expérience est le nom que l’on donne à nos erreurs, Visez la lune, au pire vous retomberez dans les étoiles…). Après la gloire, il mourut dans le plus grand dénuement.
Vous incarnez un Oscar Wilde très attachant. Est-ce le rôle de votre vie ?
Il faudra attendre pour le savoir. (Sourire) En tout cas, c’est un personnage que j’adore jouer. Ma mère me l’a fait découvrir en me lisant ses récits pour enfants. Étudiant, j’ai participé à une adaptation du Portrait de Dorian Gray (un des romans les plus connus de l’auteur, ndlr). Là, j’ai vraiment senti des affinités pour les textes d’Oscar. Une grande affection est née.
Qu’appréciez-vous chez cet être multifacettes ?
Son humour très fin. Sa façon de vivre tout à fond, d’assumer ses défauts avec panache ! Même critiqué, attaqué, il a tenu bon. Pour lui, c’était de la droiture, une manière de rester fidèle à sa nature profonde. Nous avons tous les mêmes défauts que Wilde, comme la vanité ou une trop grande franchise, à ceci près qu’ils ne nous mènent pas aussi loin.
Sa présence et sa célébrité étaient nécessaires au projet. Il m’a aussi aidé financièrement. Et moralement. Sans lui, le film n’aurait peut-être pas vu le jour.
Vous avez tourné beaucoup de séquences en Belgique.
Même si je suis un grand admirateur de Paris, j’aime aussi votre capitale et le reste de votre pays. Les trois quarts des beaux paysages ont été filmés chez vous, dont la Place des Martyrs à Bruxelles. Je l’ai recouverte de neige pour les besoins du scénario. Elle est magnifique. En fait, cette aventure est un film belge !
Entretien : Carol Thill
Découvrez la bande-annonce :
Le petit-fils d’Oscar Wilde s’est dit ému par votre film. Un adoubement ?
Ça m’a rempli de joie. C’était inattendu. D’autant qu’après dix ans à batailler pour concrétiser ce projet, j’avais un trac fou. Par la suite, je l’ai rencontré et nous sommes devenus amis.
Pour interpréter Reggie, ami de l’écrivain, vous avez choisi votre pote Colin Firth. Une évidence ?
Colin et moi avons débuté ensemble dans «Another Country». On s’entend très bien mais pour ce projet, je lui ai forcé la main ! Je le dis humblement : j’avais besoin de lui. Il est un acteur oscarisé très connu.
Sa présence et sa célébrité étaient nécessaires au projet. Il m’a aussi aidé financièrement. Et moralement. Sans lui, le film n’aurait peut-être pas vu le jour.
Vous avez tourné beaucoup de séquences en Belgique.
Même si je suis un grand admirateur de Paris, j’aime aussi votre capitale et le reste de votre pays. Les trois quarts des beaux paysages ont été filmés chez vous, dont la Place des Martyrs à Bruxelles. Je l’ai recouverte de neige pour les besoins du scénario. Elle est magnifique. En fait, cette aventure est un film belge !
Entretien : Carol Thill
Découvrez la bande-annonce :
Oscar a pris beaucoup de risques et en a accepté le prix. Il a fait de la prison mais, même remis en liberté, il est resté enfermé, maintenu derrière les barreaux invisibles de ses propres démons.
Son immense autodérision l’a aidé…
Tout comme son appétit de vivre et sa curiosité sans limites. Malgré la méchanceté que certains lui ont manifesté, il avait énormément de compassion pour les gens. Bien que snob, cet homme avait de l’empathie, de la tolérance et tenait à aider les autres. Comme il le répète dans le film : le plus important dans l’existence, c’est l’amour.
Il fut aussi la première «rock star» !
En effet, c’est l’un des romanciers, poètes et dramaturges à avoir voulu être célèbre car il adorait la renommée. En cela, Wilde était très moderne. Et regardez ses citations : on les utilise encore aujourd’hui !
Le petit-fils d’Oscar Wilde s’est dit ému par votre film. Un adoubement ?
Ça m’a rempli de joie. C’était inattendu. D’autant qu’après dix ans à batailler pour concrétiser ce projet, j’avais un trac fou. Par la suite, je l’ai rencontré et nous sommes devenus amis.
Pour interpréter Reggie, ami de l’écrivain, vous avez choisi votre pote Colin Firth. Une évidence ?
Colin et moi avons débuté ensemble dans «Another Country». On s’entend très bien mais pour ce projet, je lui ai forcé la main ! Je le dis humblement : j’avais besoin de lui. Il est un acteur oscarisé très connu.
Sa présence et sa célébrité étaient nécessaires au projet. Il m’a aussi aidé financièrement. Et moralement. Sans lui, le film n’aurait peut-être pas vu le jour.
Vous avez tourné beaucoup de séquences en Belgique.
Même si je suis un grand admirateur de Paris, j’aime aussi votre capitale et le reste de votre pays. Les trois quarts des beaux paysages ont été filmés chez vous, dont la Place des Martyrs à Bruxelles. Je l’ai recouverte de neige pour les besoins du scénario. Elle est magnifique. En fait, cette aventure est un film belge !
Entretien : Carol Thill
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