Robin Williams, génie comique

En 1988, son rôle d’animateur radio déjanté dans «Good Morning, Vietnam», de Barry Levinson, lui valut une nomination aux Oscars © Isopix
Aurélie Bronckaers
Aurélie Bronckaers Journaliste

Le comédien aurait eu 69 ans le 21 juillet dernier.

Père travesti en nounou, scientifique farfelu, professeur passionné, animateur radio et Président, Robin Williams a toujours su diversifier ses rôles. Connu pour ses talents de comique, son énergie communicative et ses multiples mimiques, le comédien est considéré comme l’un des plus grands acteurs de sa génération. À l’occasion de l’anniversaire de sa mort (survenue le 11 août 2014), Club RTL diffuse mardi à 20h le chef-d’œuvre «Good Morning, Vietnam», qui lui a valu en 1988 sa première nomination aux Oscars.

Premiers pas

Fils d’un constructeur automobile Ford, Robin McLaurin Williams ne se destine pas à la comédie. Mais après des études en sciences politiques, le futur comédien s’intéresse aux arts dramatiques. Inspiré par le parcours de Jonathan Winters, Lenny Bruce et Peter Sellers, il intègre la prestigieuse école de Juilliard. Ses premiers pas se font à la télévision dans la série culte des années 1970, «Happy Days». Impressionnant d’aise sur le tournage – il est doté d’un sens aigu de l’improvisation -, le créateur Gary Marshall lui confie le rôle principal de la série dérivée, «Mork & Mindy». Sa carrière est lancée, il enchaîne les rôles au cinéma. D’abord avec «Popeye» en 1980, suivi de la comédie dramatique «Le Monde selon Garp» en 1982.

Rôles cultes

«Le Cercle des poètes disparus», «Jumanji», «Madame Doubtfire», «Good Morning, Vietnam»… Difficile de compter le nombre de films cultes dans lesquels Robin Williams a excellé. Jouant à merveille le clown rocambolesque, «il savait aussi nous faire pleurer», a déclaré Barack Obama peu après sa mort. La comédie était son premier amour, mais son jeu d’acteur était encore plus grand. Il s’est illustré dans divers genres, aussi bien dramatique («Will Hunting»), romantique («Neuf mois aussi»), historique («Le Majordome») que fantastique («Hook»). Tout au long de sa carrière, l’homme a apporté la joie de vivre à des millions de (télé)spectateurs. Et si Robin Williams nous a quittés il y a six ans, il est toujours bien ancré dans le cœur du public.

Extrait d’un article paru dans le Télépro du 6 août 2020.

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