C’est au tour de Robert Knepper, l’interprète de T-Bag dans «Prison Break», de prendre place sur le banc des accusés. L’acteur de 58 ans a été accusé d’attouchements par une costumière.
C’est en 1991 que les faits se seraient déroulés. Lors du tournage du film «Gas, Food Lodging» (réalisé par Allison Anders), au Nouveau Mexique, Robert Knepper aurait agressé la costumière Susan Bertram, 31 ans à l’époque.
«J’ai repris mes esprits et je suis retournée travailler»
Lorsque celle-ci a fait irruption dans la caravane de l’acteur pour lui déposer ses vêtements, Knepper lui aurait «sauté dessus» puis glissé sa main pour attraper son entrejambe, la menaçant de la violer. Elle est parvenue à s’échapper puis s’est réfugiée aux toilettes pour constater ses blessures.
Elle évoque une entaille à la vulve et des poils pubiens arrachés. «Je me suis assise et j’ai pleuré pendant un bon moment. Ma robe était déchirée, j’étais sale. Je me suis juste assise, j’ai repris mes esprits et je suis retournée travailler dans la caravane des costumes».
La jeune femme avait tout raconté à son assistante, Dominique DuBois, qui confirme les accusations récentes. «Je me souviens que Susan est venue me voir et qu’elle était visiblement secouée. Elle m’a dit qu’il l’avait agressée. Elle était très contrariée, agitée. Je me souviens de tout ça».
Une peur constante de parler
Après s’être tue pendant 26 ans, ce sont les multiples accusations (près de 80) de viols et agressions sexuelles qui pèsent sur Harvey Weinstein, le puissant producteur hollywoodien, qui l’ont poussée à parler. «Même si j’avais dit quelque chose, qu’auraient-ils fait ? Virer l’acteur principal ? Même pas en rêve. Cela n’aurait jamais pu arriver jusqu’à récemment. Beaucoup de choses ont changé au cours des dernières semaines».
La réponse de l’acteur
C’est via Instagram, comme l’a fait Ed Westwick (« Gossip Girl ») il y a quelques jours, que Robert Knepper a répondu. «Ces dernières semaines, ma femme et moi avons discuté de la douleur que ces femmes ont subi et la bravoure dont elles ont fait preuve en en parlant. Je suis choqué et dévasté d’être accusé à tord de violence envers une femme. Ce n’est pas qui je suis. A ceux qui m’ont contacté aujourd’hui pour me soutenir et m’encourager, je vous remercie du profond de mon coeur ».
Camille Grifnée
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici