Richard Ruben : «Plus que jamais, je suis prêt»
Richard Ruben retrouve la scène de Forest National le 27 mars 2025 à 20h.
Rencontre avec l’humoriste.
Pourquoi avoir eu envie de refaire Forest National ?
J’ai décidé de revenir à Forest National car je me suis dit que que j’ai été le premier humoriste belge à y jouer le 25 mars 1995, et que le 27 mars, j’avais l’opportunité d’y revenir quasi jour pour jour, 30 ans plus tard (et après onze «Cirque Royal» ). Ce n’est pas un bilan, c’est un anniversaire où je voudrais retrouver ceux qui me suivent depuis toutes ces années mais aussi ceux qui me découvrent. J’ai la chance d’avoir un public transgénérationnel. Je me sens à l’aube de plein de choses. J’écris, je teste, je me renouvelle. Je me sens comme un gamin. D’ailleurs j’adore la nouvelle génération d’humoristes. Ils me motivent à me renouveler.
À quoi peut-on s’attendre durant ce show ?
On y retrouvera mes fondamentaux mais surtout, un spectacle totalement renouvelé, avec de nouvelles idées, de nouvelles voix et une vision sur ce qui nous attend les 30 prochaines années ! J’y serai accompagné de Thom Dewatt pour la partie « imitations chantées » avec de beaux défis vocaux : Zaho de Sagazan, Maneskin, Maurane, Adèle et bien d’autres. Il y aura des nouveaux sketchs et des imitations inédites comme Vincent Cassel ou Elon Musk, le tout dans une mise en scène de mon éternel complice Sam Touzani !
Est-ce qu’un humoriste belge peut encore remplir une salle comme Forest National ?
C’est un peu le défi que je me suis lancé…ou plus précisément que je lance aux Belges. On réserve parfois deux ans à l’avance pour un nouvel humoriste français de stand-up, est-ce qu’on peut encore s’enthousiasmer pour un artiste de chez nous qui aime son pays en réservant son siège pour dans trois mois ? C’est le public qui détient la réponse. Et puis sachez que je compte bien occuper la scène, la salle… Mon côté showman est décuplé dans ce genre de salles. Ce qui me motive également, c’est que des grandes voix comme Pavarotti ou Adèle y prennent une dimension bien plus impressionnante que dans des salles plus petites.
Trente ans après, vous revenez sur cette scène mythique. En quoi l’humour a-t-il changé depuis 1995 ?
Énormément ! Le public est plus connaisseur qu’avant. Il a accès à tous les humours par des moyens multimédias. Il y a donc une exigence plus importante. On a accès à toutes les infos, à toutes les références en trois clics. L’amplitude du champ d’écriture est donc bien plus large. Et contrairement aux idées reçues, je pense qu’on peut rire de tout, sans exception, le tout est de ne pas inciter à la haine. Avec mes origines très multiples, quand on vient à mon spectacle, on s’attend à faire le tour du monde… tout en se moquant de nos vies quotidiennes au Plat pays. Et croyez-moi, il y a de la matière…à foison !
Qu’est-ce qui vous ferait plaisir à faire pour la suite de votre carrière ? Dans les médias ?
Je serais ravi qu’on m’utilise en télé bien plus qu’en tant qu’invité. Depuis plus de 30 ans, je suis invité un peu partout dans les médias et j’en suis ravi. Mais je me sens prêt à utiliser mes divers talents au profit d’un programme. Imaginez un «late show» à l’américaine où je pourrais titiller des invités, chanter, performer. J’adore le mélange des genres. Et puis je suis curieux de tout, d’interviewer mes contemporains. Mon entourage, vous le dira : j’aime les gens. J’ai la passion des rencontres, de l’échange. Je me sens frais après 35 ans de carrière pour attaquer la France pour de bon. J’y joue souvent et je sens le public très réceptif. Il ne me reste plus qu’à trouver une équipe parisienne pour un vrai lancement. je ne suis pas blasé pour un sou de ce métier. Je suis prêt !
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