Renée Zellweger : «Je suis partie pour mieux revenir»

«J’ai passé de longues heures dans la cabine de maquillage pour devenir Judy», se souvient l’actrice © Isopix

Dans «Judy» (en salles mercredi 15 janvier), elle incarne l’inoubliable Judy Garland. Renée Zellweger se confie en exclusivité à Télépro.

La cinquantaine semble réussir à la comédienne qui est revenue en force sur le devant de la scène !

Pourquoi souhaitiez-vous à tout prix jouer Judy Garland ?

C’est une artiste que j’avais toujours en moi. La chanson «Over the Rainbow» a eu un impact important dans mon enfance et j’éprouve énormément de nostalgie quand je l’entends. J’ai donc beaucoup aimé le scénario car il dévoilait une femme courageuse et héroïque face à l’adversité de la vie. Son influence résonne à travers les générations, moins à cause de sa voix que de son empathie et sa capacité à reconnaître la valeur d’un individu marginalisé ou incompris.

Pour ce rôle, vous avez subi une incroyable transformation physique !

J’ai aimé cette transformation. J’ai passé de longues heures dans la cabine de maquillage. Moins je me reconnaissais, plus j’avais l’impression d’être authentique. Il s’agissait cependant d’une transformation compliquée. J’ai donc apprécié que pour Rupert Goold (le réalisateur, ndlr), le plus important n’était pas tant de ressembler à Judy Garland que de comprendre ses émotions. Il ne s’agissait pas d’un travail d’imitation, mais d’une exploration de sa personnalité. Pour cela, le réalisateur voulait voir mon visage, mes rides et mes expressions.

Vous venez de célébrer vos 50 ans…

Oui, vous devriez le dire plus fort !(Elle rit) Je n’ai aucun problème avec mon âge. Au contraire, j’adore avoir 50 ans. J’ai l’impression d’être une gamine. Tout me semble nouveau. J’ai du mal à décrire ce sentiment, mais c’est quelque chose de très excitant. J’éprouve comme une sorte de renaissance.

Êtes-vous heureuse ?

Je suis ravie d’entrer dans ce nouveau chapitre de ma vie, un chapitre de découverte. J’aime beaucoup cette période où j’ai l’impression d’être en pleine exploration de moi-même tout en étant beaucoup plus apaisée… Souhaitez-moi bonne chance! (Elle rit)

Vous semblez épanouie après avoir traversé une période difficile…

Il y a quelques années, j’ai ressenti le besoin de prendre du recul avec Hollywood et mon métier. Je ne me sentais pas bien, je n’étais pas en bonne santé et ne prenais pas suffisamment soin de moi. J’ai donc dû changer et prendre ma vie en main pour enfin sortir la tête de l’eau. En fait, je suis partie pour mieux revenir ! (Elle sourit)

De notre correspondant à Hollywood : Hervé Tropéa

Cet article est paru dans le Télépro du 01/09/2020

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