Quand les actrices entrent en scène…
Coup de projecteur sur les actrices qui donnent de leur personne pour défendre les droits des femmes.
Comme chaque 8 mars depuis 1977, nous entendons partout que ce jour est celui de «la journée de la femme». Or, il s’agit là d’une erreur de traduction ! En effet, ce que l’Onu et l’Unesco appellent «International Women’s Day» est en réalité «la journée internationale des femmes», au pluriel. Et c’est pour lutter pour les droits des femmes, toutes différentes à travers le monde, que certaines actrices mettent à profit leur statut afin de faire entendre leur voix.
À seulement 26 ans, Emma Watson est déjà ambassadrice de bonne volonté d’Onu-Femmes depuis deux ans. Elle excelle depuis dans ce rôle, œuvrant pour l’autonomisation des jeunes femmes et menant d’une main de maître la campagne HeForShe. Il s’agit, selon le site d’Onu-Femmes, d’un «mouvement de solidarité pour l’égalité entre les hommes et les femmes». Il vise à mobiliser les hommes et les garçons pour qu’ils s’engagent activement et pratiquement.» Avant cela, celle qui joue actuellement La Belle dans le nouveau film de Disney avait déjà visité le Bangladesh et la Zambie pour promouvoir l’éducation des filles.
Nicole Kidman s’est, elle aussi, investie pour Onu-Femmes en devenant, en 2006, ambassadrice du Fonds de développement des Nations Unies pour la femme. Depuis 2008, elle se bat également contre les violences faites aux femmes en tant que porte-parole d’Unite to end violence against women (Tous unis pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes, en français), une campagne qui vise à prévenir et à éliminer la violence à l’égard des femmes et des filles dans toutes les parties du monde.
Très présente sur la scène humanitaire, Angelina Jolie n’hésite pas à se rendre sur le terrain pour aider les réfugiés dans de nombreux pays. Comme les deux premières, l’actrice américaine est également ambassadrice de l’Onu. Parmi toutes ses actions, la lutte contre les viols de guerre occupe une place primordiale. En avril 2013, elle prend la parole lors du sommet du G8 aux côté des ministres des affaires étrangères réunis pour s’opposer au recours contre les violences sexuelles en zone de guerre. «Il n’y a pas de futur stable pour un monde dans lequel les crimes commis contre les femmes ne sont pas punis.» y affirme l’actrice.
Lena Dunham mène de son côté un autre combat, celui de pousser les jeunes filles à s’assumer telles qu’elles sont. L’actrice de 30 ans est la créatrice de la série Girls qui retrace les vies chaotiques de quatre filles tout ce qu’il y a de plus normales vivant à Brooklyn. Dans son livre Not that kind of girl (Pas ce genre de fille), sous-titré « Antiguide à l’usage des filles d’aujourd’hui », Lena Dunham entend offrir aux filles de sa génération un guide pour leur permettre de mieux s’accepter, de moins douter et de s’affirmer face aux hommes.
Terminons sur les mots d’Emma Watson : « Les hommes, au même titre que les femmes, ont le droit d’être sensibles. Les hommes, tout comme les femmes, devraient se sentir libres d’être forts… Il est grand temps que nous appréhendions l’égalité comme un spectre, au lieu d’y voir deux idéaux distincts et opposés.»
Juliette Rousseau
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