La princesse Delphine demande à être traitée de la même manière que Laurent et Astrid. À ses yeux, l’absence de dotation publique ne justifie pas qu’elle ne puisse pas participer à des événements officiels.
La presse a révélé il y a quelques jours le contenu d’une lettre confidentielle écrite par Delphine de Saxe-Cobourg au Premier ministre, Alexander De Croo, dans laquelle elle demande de bénéficier des mêmes droits que son demi-frère et sa demi-sœur.
L’initiative suivrait la Fête du Roi du 15 novembre, organisée par le gouvernement et à laquelle Delphine n’a pas été invitée. M. De Croo avait alors expliqué qu’elle ne recevait pas de dotation, au contraire d’Astrid et de Laurent, et n’exerçait pas de fonction officielle.
« Cette excuse de ne pas avoir de dotation, c’est un peu spécial, comme si j’étais punie parce que je ne demandais pas de dotation », a expliqué Delphine sur le plateau de «Jeudi en prime» (La Une), en précisant qu’il n’était pas dans ses intentions d’en solliciter une. « Je ne l’ai pas demandée et je ne la demanderai jamais. »
La princesse, dont le roi Albert n’a accepté de reconnaître la paternité qu’en 2020, met en cause le « système, le protocole ». Elle ne s’est pas ouverte de sa frustration auprès de Philippe. « On ne parle pas entre nous de ce genre de chose », a-t-elle assuré. « C’est le système, le protocole qui s’occupe de ça. »
Aux yeux de Delphine, son cas est emblématique de nombreuses familles belges recomposées. « On devrait trouver un système pour qu’on m’intègre. Je trouve cela bizarre que, parce que je ne suis pas payée par l’Etat, je suis exclue de ce genre de chose. Cela montrerait une belle image de la famille royale, d’unité, de modernité, car on sait que, dans le peuple, plein de gens sont dans cette situation. C’est un peu le rôle de la famille royale d’être un exemple », a-t-elle dit.
« Si Astrid et Laurent sortent par la grande porte, que l’on ne me demande pas de sortir par la petite porte », a-t-elle ajouté.
