«On ira tous au paradis, même moi…», reprit en chœur par quelques 5.500 moussaillons, cela a une sacrée gueule ! C’était ce jeudi 19 mai au Zénith de Lille.
L’histoire d’amour entre l’Amiral et son public se perpétue de show en show depuis son grand retour fin avril, après neuf ans d’absence. C’est l’occasion de fêter ses cinquante ans de carrière.
En scène, Michel Polnareff reprend ses plus grands tubes («Goodbye Marilou», «Âme caline», «Lettre à France», «Love me», «L’amour avec toi», «Holidays», «Le Bal des Laze», «Qui a tué Grand Maman?»…), tous emballés dans des écrins tantôt originaux, tantôt poétiques (dont un arbre virtuel) en 3 D, sur écrans géants.
Au piano, le formidable musicien est parvenu à nous emmener loin en voyage, au-delà de ces flashes et autres lumières incessantes qui ont remplacé les briquets d’antan. De sa voix intacte, toujours capable d’atteindre les plus beaux aigus, Polnareff (71 ans) nous a fait aussi voir la vie en extra large. Avec pour prisme, une belle vingtaine de titres pop rock dont certains ont été revitalisés à coup de pétaradantes guitares…
Chez nous, il se produira le 19 juillet aux Francofolies de Spa (sur la scène Pierre Rapsat) et le 18 novembre à Forest National.
De notre envoyée spéciale : Caroline Geskens
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