Pierre Marcolini s’est confié à notre journaliste David Barbet dans le cadre du podcast « Face à la juge Gruwez» à découvrir sur Auvio. Rencontre avec l’artisan chocolatier.
Vous êtes l’un des meilleurs chocolatiers du monde, avez-vous déjà subi de la jalousie ?
Oui, mais je pense qu’il faut donner le ton. Certains viennent me dire que telle personne m’a copié mais je ne crois pas que cela soit important. Je pense qu’on peut être une source d’inspiration sans se lamenter.
Avez-vous déjà volé une recette ?
Oui, j’en ai volé quelques-unes. J’ai connu la période des recettes volées. Quand le patron avait le dos tourné, on allait à la photocopieuse le plus vite possible pour récupérer les recettes. Vous pouvez mettre cinq chocolatiers avec la même recette, vous allez avoir cinq chocolats différents.
Que pensez-vous des chocolats de grandes surfaces ?
Je n’en mange jamais. J’ai une fille de 7 ans et demi. Il y a 3 millions d’enfants qui travaillent dans des conditions inimaginables, quand on voit une tablette à 1€50, il faut se poser la question. Au niveau du goût, la qualité est au rendez-vous avec des marques qui sortent du lot.
Offrez-vous souvent des chocolats autour de vous ?
J’ai épousé la seule femme qui n’aime pas le chocolat. Je ne lui fais donc pas plaisir avec des chocolats. Par contre, j’offre des chocolats à mes amis. Si je viens sans mes chocolats, c’est presque un drame.
