Pholien («Koh-Lanta») va parcourir 300 km pour Médecins Sans Frontières

Cette année, les fans de «Koh-Lanta» (TF1) n’ont pas pu passer à côté de Pholien, notre chouchou belge. Ce champion de natation a commencé l’aventure dans l’équipe rouge puis a été éliminé après la réunification. Pourtant, une chose est sûre, dans la vie comme sur le camp, le Liégeois ne reste pas les bras croisés… Ce 17 mai, il va rouler pour la bonne cause.

En regardant votre parcours, le moins que l’on puisse dire, c’est que vous aimez vous lancer des défis…

Chaque défi est un challenge personnel. J’ai beaucoup de plaisir quand je me retrouve en difficulté. Je me dis que je vais me dépasser et rester déterminé pour pouvoir le réaliser. Ma grand-mère est un modèle pour moi. Hier, je me suis occupé d’elle, elle m’a à nouveau montré qu’il fallait être déterminé dans la vie. Elle devait rentrer dans la voiture, elle a eu des difficultés mais elle a réussi, en serrant les dents.

Dimanche, un nouveau défi vous attend pour la bonne cause…

«Médecins Sans Frontières» lance l’action «Kilomètres sans frontières» pour lutter contre la pandémie de covid-19. L’objectif est de parcourir le plus de kilomètres possible pour atteindre un total de 300.000 km et récolter un maximum de fonds. Cela peut se faire en marchant, courant, roulant ou même en faisant du kayak. Il faut toujours, bien sûr, veiller à respecter toutes les règles gouvernementales. De mon côté, je vais tenter de rouler 300 kilomètres à vélo.

Qu’est-ce qui vous a motivé dans cette initiative ?

J’aime aider des associations qui sont sur le terrain, transparentes. En plus, je lie ce défi avec un défi personnel. Ça va faire mal (rires). Dernièrement, j’ai fait 200 km et j’étais au bout de ma vie. Je vais rouler de 6h à 18h, pour être sûr d’avoir le temps, en respectant les règles liées à la pandémie (donc garder les distances, pas d’arrêt sur un banc, etc). Cette action va durer pendant un mois et est accessible à tous. Le moindre kilomètre parcouru, le moindre don, c’est ça le plus important…

Cette force de caractère, vous l’aviez déjà avant «Koh-Lanta» ?

Mon signe astrologique est bélier, être plus têtu que moi c’est difficile… Quand je me fixe un objectif, je me dis que c’est toujours réalisable. Quand j’étais petit, j’ai fait une grande balade avec ma famille et mes amis. J’ai marché toute la randonnée avec une grosse bûche en mains car j’avais décidé ça dès le début. Ça fait partie de mon caractère.

Qu’est-ce que votre participation à l’émission vous a apporté sportivement ?

En tant que sportif de haut niveau, on est toujours mis dans un petit cocon. «Koh-Lanta» m’a apporté le dépassement de soi sans avoir le «luxe» autour… On doit se dépasser comme un sportif de haut niveau mais en étant, seul, confronté à soi-même. Dans la vie de tous les jours, je fais difficilement confiance aux gens car, durant ma carrière de sportif, on a essayé de me mettre pas mal de bâtons dans les roues. Mais, cela ne me détruit pas, au contraire, ça m’aide.

 

 

 

 

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Pholien: « on fait du sport à deux » « Depuis toujours, avec ma maman, nous avons une relation très fusionnelle . Elle prend de mes nouvelles tous les jours. Ce qui est compliqué, c’est de regarder « koh lanta » seul et de ne pas vivre ce moment avec elle, tout comme mon anniversaire que j’ai dû fêter en petit comité. On profite des petites sorties pour faire du sport à deux. Nous avons un goût commun pour la pâtisserie. Une fois, c’est elle qui prépare quelque chose, et la semaine d’après, c’est à mon tour. J’ai de la chance de l’avoir. Je ne pense pas que j’aurais été qui je suis sans sa présence. Même quand je vivais aux États Unis, elle attendait que je sois réveillé pour me téléphoner et me souhaiter une bonne journée. Et avec le décalage horaire, il était tard en Belgique. Je l’aime de tout mon cœur. » ❤️❤️ Kus 4x Mum ? & Merci @cinetelerevue pour ce bel article ☺️

Une publication partagée par ?PHOLIEN SYSTERMANS KOHLANTA®️ (@pholienkohlanta) le 10 Mai 2020 à 11 :03 PDT

Et d’un point de vue personnel ?

Personnellement, ça m’a apporté des émotions que je n’avais jamais ressenties. Elles sont indescriptibles. En sachant qu’on risque de ne pas avoir à manger ou d’être éliminé, c’était super important pour moi de continuer, coûte que coûte. Pendant tout mon parcours, ma famille a toujours été avec moi, dans ma tête. Je suis tellement heureux de pouvoir compter sur eux chaque jour… Dans «Koh-Lanta», on a beau être le plus fort, le plus entraîné, tout se joue dans la tête. Pour aller à la gagne, on doit être très fort mentalement, ça me plait, j’aime mettre ça à l’épreuve.

Vous aussi vous voulez vous inscrire au défi MSF ? Cliquez ici : https://movinglives.be/actie/kilometres-sans-frontieres

Suivez son aventure à vélo via son compte Instagram : https://www.instagram.com/pholienkohlanta/