Philip Mountbatten, un prince très secret

Stéphane Bern nous raconte son destin ce lundi sur France 3 © France 2

Il a beau avoir épousé Elizabeth II, le prince consort britannique de 98 ans n’en reste pas moins un mystère !

Lundi à 21h05 sur France 3, Stéphane Bern pousse les portes de Buckingham Palace, à la rencontre de celui qui détient le record de longévité des princes consorts britanniques. En attendant, voici sept informations que vous ignoriez peut-être sur l’époux de la reine d’Angleterre.

Prince de Grèce et du Danemark

Avant d’entrer dans la famille royale britannique, Philip Mountbatten pouvait déjà se targuer d’avoir le sang bleu… Né le 10 juin 1921 à Corfou, petit-fils de Georges Ier de Grèce, il est prince de Grèce, mais aussi du Danemark. En 1922, Constantin Ier (son oncle) est forcé d’abdiquer à la suite d’un coup d’État. La famille fuit le pays et le bébé est dissimulé dans un carton d’oranges pour embarquer sur un navire britannique.

Prince sans nom

Né «de Grèce», Philip, naturalisé britannique, adopte le nom de ses grands-parents maternels : Mountbatten. Mais alors qu’il veut offrir son patronyme à ses enfants, Churchill et la reine Mary s’y opposent et le gouvernement rejette sa demande, confortant le nom de Windsor. Ce n’est qu’en 1960 que le conseil autorise les descendants masculins ne portant pas le prédicat d’altesse royale à prendre le nom de Mountbatten-Windsor.

Cousins

À 13 ans, Lilibeth visite le Britannia Royal Naval College avec son régalien daddy. Lorsqu’elle pose les yeux sur le beau Philip, 18 ans, chargé de distraire l’héritière du trône et sa jeune sœur, le coup de foudre est immédiat. Si l’idylle débute en 1939, les tourtereaux s’étaient déjà croisés. Et pour cause, ils sont cousins au 8e degré par la reine Victoria et au 7e degré par le roi Christian IX de Danemark.

Sisters non gratae

Les quatre sœurs de Philip n’ont pas été conviées à ses noces (le 20 novembre 1947). Il faut dire qu’elles avaient toutes épousé des princes ou aristocrates allemands proches du parti nazi. Parmi eux, Christoph de Hesse, chef du bureau de renseignement d’Hermann Goering, un des plus hauts dignitaires nazis.

Une Reine sans roi

Lorsque George VI, père de l’actuelle souveraine, a été couronné, son épouse est devenue reine consort. Mais par son mariage avec Elizabeth, Philip ne peut prétendre qu’au titre de prince et non de roi… Cette règle patriarcale repose sur l’idée que le titre de «roi» désigne un monarque régnant effectivement, contrairement à celui de «reine», qui ne devait être qu’honorifique.

Roi des gaffeurs

S’il n’est pas roi d’Angleterre, le duc d’Édimbourg pourrait être roi des gaffes ! Voici un échantillon des perles de notre p(r)ince-sans-rire. En 1984, au Kenya, il répond à une femme qui lui offre des fleurs «Merci Madame… Vous êtes bien une femme ?» Deux ans plus tard, il conseille à des étudiants en stage en Chine : «Ne restez pas trop longtemps, vous allez avoir des yeux bridés.» En 2001, il assène à un garçon qui rêve de devenir astronaute : «Tu ne pourras jamais voler, tu es trop gros !» En 2003, commentant la tenue traditionnelle du président nigérian, il lui lance : «On dirait que vous êtes prêt à aller au lit !»

Dieu vivant

Au Vanuatu, c’est un véritable culte qui est rendu au prince consort, considéré comme un dieu depuis sa visite aux Nouvelles-Hébrides en 1974. Selon une légende de la tribu Younanen, le Prince serait le fils d’un dieu de la montagne.

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