Patrick Ridremont s’est confié à notre journaliste David Barbet dans le cadre du podcast «Face à la juge Gruwez» à découvrir sur Auvio. Rencontre avec le comédien.
Vous êtes quelqu’un de joyeux, qui aime faire rire les autres. Avez-vous toujours été ainsi ?
Je suis soupe au lait. J’ai consulté une psy qui m’a dit que j’avais envie d’être parfait. Mes colères peuvent être piquantes et blesser quelqu’un.
Dans une vie antérieure, vous étiez professeur…
Cela m’arrivait de donner ma carte de banque pour que les élèves puissent aller acheter des boissons avant mon examen. On s’amusait beaucoup. Il y a moyen d’enseigner avec le plaisir et la confiance. Je commençais mon année en donnant 12/20 aux élèves.
Pouvez-vous nous raconter une anecdote sur votre vie que les gens ne connaissent pas.
J’ai eu des ennuis pour non-présentation aux tribunaux. J’ai eu un billet d’écrou de 10 mois ferme à la prison de Forest. Je pensais que c’était une caméra cachée. Mon avocat m’a déconseillé d’y aller. Ce n’est pas un sketch la prison.
Vous avez perdu votre frère. Quel rapport entreteniez-vous ?
C’était le plus exemplaire. Il m’interdisait de faire des bêtises. Mon frère n’a fait de mal qu’à lui. Il détruisait sa santé en travaillant dans une boulangerie, en étant désireux de vivre la vie pleinement. Il tenait grâce à des amis, des substances. J’ai eu une conversation avec lui, il m’avait écrit une lettre en me disant que j’allais faire X2. Il est mort à 42 ans, j’ai fait X2 et j’ai compris pourquoi il m’avait écrit cela. Il était conscient de ce qu’il était en train de faire.
