Patrick Fiori : «Jean-Jacques Goldman est comme mon père» (interview)
Sur les quatorze titres de son nouvel album, «Choisir», quatre sont signés Jean-Jacques Goldman. Le chanteur corse, d’origine arménienne, y chante l’amour, les femmes et sa vie de jeune père.
Le précédent album a été un énorme carton. Vous avez prolongé à trois reprises votre tournée. Trois ans plus tard, dans quel état d’esprit êtes-vous ?
C’était la folie, le public avait été très réceptif, j’avais d’ailleurs donné dix concerts en Belgique ! À chaque fois, dans ma tête, je repars à zéro. J’ai appris cela depuis «Notre-Dame de Paris». J’ai été le premier à quitter cette comédie musicale en plein succès. C’est comme si je dégringolais d’une échelle. Il faut repartir, tout reconstruire. Je me suis habitué à ce genre de remise en question.
Comment bossez-vous sur vos compositions ?
Je travaille tout en regardant la mer, en allant à la pêche avec les copains, j’écoute les histoires de vie sous les paillotes… Tout cela me nourrit et m’envahit. Je compose alors dans mon coin et puis, j’appelle Bénabar, Jacques Veneruso, Jean-Jacques Goldman pour en discuter. Ils me connaissent bien et m’envoient ensuite leurs textes.
Comment expliquez-vous cette complicité avec Jean-Jacques Goldman depuis douze ans ?
On se parle, c’est facile, toujours détendu autour d’une table où on se donne des nouvelles. Nous avons des relations normales. Je lui parle comme à mon père. Il y a une confiance absolue entre nous.
Entretien : Caroline Geskens
Retrouvez la suite de cette interview dans l’édition de Télépro en vente dès ce mercredi 21 mai 2014
Patrick Fiori se produira le 6 novembre au Cirque Royal de Bruxelles, le 5 décembre au Forum de Liège et le 6 à l’Espace Magnum de Colfontaine
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