Patrick Bruel se souviendra de son 60e anniversaire en Belgique !
En très grande forme, Patrick Bruel a livré un set de trois heures à Forest National, dans une ambiance surchauffée. Le public lui a réservé de sacrées surprises pour son anniversaire.
Il avait choisi de fêter ses 60 ans sur scène, à Forest National, et de donner sans compter à son public belge qui le lui a bien rendu tout au long de la soirée de mercredi. Regroupée dans un parterre, sa garde rapprochée d’amis de Paris était présente. On reconnaissait Sandrine Kiberlain, Jane Birkin, Richard Anconina, Alexandre Arcady (ils ont tourné quatre films ensemble depuis «Le Coup du sirocco» en 1978), Manu Katché, Nathalie André (ex-directrice des programmes d’Europe 1 et de la «Star Ac 3»)… Il démarre le show sur «Comment ça va», un titre emballant de 1985 déjà.
Bruxelles, bonsoiiiiiiiiir ! #PBHappy14 pic.twitter.com/S1l5VHENiy
— Patrick Bruel (@PatrickBruelOff) 14 mai 2019
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Des moments forts
Pour son grand retour à la musique, la star française a enchaîné plusieurs standing ovations (après «Qui a le droit», «J’te l’dis quand même», «Place des grands hommes»…) et transformé la salle bruxelloise en un immense bal populaire.
La voix au top, généreux, Patrick Bruel a fendu plusieurs fois l’armure. Parce qu’il reste aussi très fort lorsqu’il s’agit d’incarner des chansons aux textes puissants sur des thèmes qui lui tiennent à cœur comme «Louise» (le suicide d’une fille de 15 ans), «J’ai croisé ton fils» (l’absence du père), «Dors» (les peurs de l’enfance), «Héros» (hommage aux faiseurs d’humanité anonymes du quotidien) pour lequel il égrènera les dates d’attentats…
«J’ai perdu des amis au Bataclan, mes deux enfants étaient au stade de France. J’ai choisi de leur dire de vivre, de s’enrichir des autres et ne pas faire d’amalgames.»
Après avoir entonné «Bruxelles ma belle», il fera chanter «La Marseillaise» au public plutôt que «La Brabançonne», aux paroles sont sans doute moins connues de tous…
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Des surprises en pagaille
En plus de ses nouveaux titres déjà repris en chœur («Tout recommencer», «Rue Mouffetard», «Ce soir, on sort», «On se plaît»…), le chanteur a repris de nombreux tubes et s’est lâché sur «Je t’emmène au vent» de Louise Attaque. Une belle idée qui lui est venue lors de son passage à Rennes, dans un bar. Dans un décor oriental magnifique, il nous entraîne aussi sur le port de Tunis, au «Café des délices».
Pendant le set acoustique, juste avant «Mon amant de St-Jean» où il fait danser la salle collé-serré, des milliers de feuilles avec «Happy 14» se sont tendues vers lui. L’émotion a gagné encore en puissance lorsque le public lui a chanté «Happy Birthday»… «Wouah, c’est juste dingue !», s’exclamera-t-il, les larmes au bord des yeux.
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La 2e surprise viendra sur le dernier refrain de «Stand Up» où une forêt de pompoms argentés scintilleront pour lui. En catimini, son dynamique fan club avait laissé une feuille de consignes sur tous les fauteuils. Plus tard encore, ses musiciens débarqueront déguisés en Village People… Au bout de trois heures de fiesta, Patrick Bruel a joué une dernière fois les prolongations en reprenant «J’ai oublié de vivre» de son ami Johnny Hallyday.
Quelques minutes plus tard, en coulisses, il nous dira être comblé : «Je n’oublierai jamais ce 14 mai. J’ai eu des surprises toute la journée. Mes amis sont là. Il ne me manque que mes deux garçons, mais je les ai eus au téléphone cet après-midi.»
Il se produit encore à guichets fermés ces 15 et 16 mai avant de revenir le 28 novembre, date supplémentaire ajoutée à sa tournée.
Caroline Geskens
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