Pale Grey : «Hyper excités de présenter notre nouvel album !»

Pale Grey : «Hyper excités de présenter notre nouvel album !»
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

Le groupe liégeois revient avec un deuxième album dream pop aérien, «Waves», qu’il dévoilera en exclusivité le 13 octobre sur la scène de l’Ancienne Belgique !

Après une tournée européenne en compagnie du groupe américain Electric Guest, Pale Grey continue de surfer sur la « vague » du succès. Avec l’album « Waves », il décloisonne les styles et s’immerge dans une démarche musicale totalement hybride.

Entre folk-pop légère, indie, rythmes hip-hop et nappes electronica, le groupe propose des sonorités encore plus introspectives et expérimentales, créant un univers aérien et vaporeux. Avec, en toile de fond, toujours cette mélancolie, douce et douloureuse à la fois…

Pale Grey, c’est d’abord l’histoire de deux gars de Malmedy, Gilles Dewalque et Maxime Lhussier, qui ont décidé de faire de la musique ensemble : « Gilles et moi, on se voyait à l’école, on prenait le bus tous les matins. Gilles avait un look particulier. On a tout de suite accroché », raconte Maxime, chanteur et guitariste du groupe. « Et Jan, j’étais son animateur au patro. On s’est rencontrés par hasard. On fonctionne au feeling ».

Pourquoi êtes-vous restés «enfermés» pendant plus d’un an pour préparer votre nouvel album, «Waves», qui sortira officiellement le 13 octobre ?

Parce que cette fois-ci, la sélection a été difficile, voire drastique. On a composé à trois (ndlr : avec Jan Montens, le claviériste) une trentaine de morceaux. On en a sélectionné une quinzaine. Avec pour leitmotiv : que les morceaux continuent à nous toucher. Pour cela, il nous a fallu prendre du recul. On a vraiment choisi des morceaux qui nous faisaient vibrer. Et qui nous procurent toujours autant d’émotions à les écouter et les jouer.

Quels sont les thèmes abordés sur cet album ?

L’album parle de petites histoires qu’on a rendues imagées. Il est question de sujets qu’on rencontre dans notre vie. Par exemple, «Billy» fait référence à un gamin qui doit essayer de s’affirmer. «Ghost» évoque une fausse couche, la perte d’un enfant. On choisit des thèmes qui nous touchent et qui peuvent toucher tout le monde. On les exprime de manière imagée pour que chacun puisse s’y identifier et s’approprier la chanson.

Pourquoi avoir choisi de tourner le clip «Billy» en partie avec un drone ?

C’est un choix du réalisateur. On voulait quelque chose qui puisse prendre de la hauteur et donner un aperçu des grandes étendues. Le réalisateur est venu avec cette solution-là et on n’était pas contre. Cette démarche renforce le côté aérien de la chanson et s’y appliquait parfaitement.

Quelle est votre source d’inspiration pour composer ?

On est des grands amateurs de musiques. Notre source d’inspiration, c’est tout ce qu’on écoute. On essaie ensuite de s’approprier toutes ces influences pour produire une œuvre personnelle, volontairement hybride. Un peu comme Notwist ou Gorillaz ; ils ne se définissent pas par un style de musique mais ils vont piocher dans différents univers. Et c’est ce qu’on essaie de faire : de la musique hybride.

Vous avez entamé une tournée européenne (ndlr : ils ont notamment assuré la première partie d’Electric Guest en avril dernier). Comment êtes-vous perçus à l’étranger ?

C’était très chouette d’être inconnus. Il y avait une vraie curiosité, un vrai enthousiasme par rapport à notre musique. Ça collait bien avec le public d’Electric Guest. Les gens nous demandaient : «Mais qui êtes-vous ? D’où venez-vous ?» Nous sommes vraiment très contents du retour positif du public.

Ça change de vos concerts en Belgique ?

Oui, c’est différent. En Belgique, on a quand même notre fan club. Là-bas, on était totalement inconnus. C’est un très bon exercice pour nous : se retrouver face à un public qui ne nous connaît pas pour partager un moment où on peut tout y trouver. C’était très excitant de pouvoir tenter cette expérience.

Le 13 octobre prochain, vous donnerez un concert un peu spécial à l’Ancienne Belgique, puisque c’est ce jour-là que sortira officiellement votre album. Comment vous sentez-vous ?

On est hyper excités ! C’est enfin l’aboutissement de toutes ces années de travail. C’est excitant de pouvoir enfin venir avec notre « bébé » dans les bras, de le présenter à tout le monde et dire : «Voilà, maintenant, il ne nous appartient plus. On vous l’offre et on va voir quel chemin il aura.» C’est le début de l’histoire. J’espère que ce bébé va avoir une belle vie.

Entretien : Giuseppa Cosentino

Pale Grey sera en concert ce vendredi 13 octobre à l’Ancienne Belgique (prix du ticket : 15 euros) : cliquez ici pour réserver vos places

Découvrez le premier single de «Waves», «Seasons» :

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