Osez hausser la voix
«Si on lisait à voix haute», propose France 5 mercredi, avec la finale d’un concours spécial lancé par son magazine «La Grande librairie» qui récompensera un(e) jeune lecteur (-trice) de l’Hexagone. Rencontre avec François Busnel, son animateur.
D’où est née l’idée du concours ?
De mon envie de faire lire toute la France. «La Grande librairie» s’adresse surtout aux adultes et ce concours m’apparaissait comme un bon moyen de toucher les jeunes car la compétition fait partie de leurs habitudes. Au-delà de l’aspect intellectuel, ça met aussi en avant le plaisir de lire et son aspect sensuel qui, pour moi, est primordial. La lecture à voix haute permet de ressentir une approche du texte par la raison mais aussi la passion et l’émotion.
L’appel aux candidats a-t-il répondu à vos attentes ?
Oui. On ne s’attendait pas à un tel engouement ! Nous avions prévu 50.000 candidatures et, au total, nous en avons reçu plus de 140.000. Cela prouve un intérêt réel pour la lecture. D’autre part, nous avons été surpris par la qualité des candidats. Parmi les 12 finalistes, certains jeunes font preuve d’une belle finesse et d’une grande maturité.
Comment ont-ils été sélectionnés ?
L’idée était de faire participer les classes tout au long de l’année. Nous avons régulièrement envoyé aux profs des tutos réalisés par des comédiens et des écrivains, dont plusieurs sont allés rencontrer les jeunes. Au sein des classes, les enseignants ont procédé à leur sélection. De notre côté, un comité de sélection a visionné des milliers de vidéos, en a retenu 100, puis 24 et finalement 12.
Les acteurs et écrivains ont-ils participé aisément aux tutos ?
Oui, mon idée était de rassembler les comédiens, écrivains et profs autour du projet. J’ai donc sollicité des personnalités que j’admire et dont la plupart regardent «La Grande librairie». Tous ont accepté de façon bénévole, généreuse et enthousiaste. J’ai même demandé à cinq d’entre eux, comme Guillaume de Tonquédec, de jouer les coaches avec les finalistes via webcam.
Retrouvez la suite de l’interview dans le Télépro du 20 août 2020.
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