L’acteur français croisera à l’écran Tom Hanks, sous la direction de Ron Howard.
Le 14 octobre 2016, le professeur de symbologie Robert Langdon déjouera à nouveau énigmes retorses et codes secrets dans «Inferno», adapté du roman éponyme de Dan Brown.
Sept ans après le précédent volet
Trois films chronologiquement désordonnés contre quatre bouquins : Hollywood ne fait pas dans la simplicité à l’heure de raconter les aventures de l’expert de Harvard.
En 2006, «Da Vinci Code» de Ron Howard («Willow», «Apollo 13») adaptait avec opportunisme le deuxième livre, aussi efficace que rocambolesque, dédié aux péripéties ésotériques de Robert Langdon.
En 2009, «Anges & démons» s’appuyait sur le premier manuscrit, passé inaperçu à l’époque de sa sortie avant de bénéficier de l’onde de choc de son successeur.
En 2016, «Inferno» poursuivra sur la lancée, tout en ignorant «Le Symbole perdu», le troisième opus de cette tétralogie à succès.
Un casting au service du marketing
Aux commandes des trois premiers longs métrages, Ron Howard fait à nouveau partie de l’aventure, tout comme Tom Hanks, le parfait interprète de Robert Langdon.
Avec l’Anglaise Felicity Jones, l’Indien Irrfan Khan, la Danoise Sidse Babett Knudsen (« Borgen ») et Omar Sy, le casting ratisse large, pour titiller la fibre nationaliste de différents marchés.
Après «X-Men Days of the Future Past» et «Jurassic World», le compère de Fred Testot ajoute une nouvelle ligne à son CV hollywoodien.
Plus qu’une forme de reconnaissance, c’est avant tout l’opportunisme mercantile qui explique le recrutement d’Omar.
Placer l’ultra populaire acteur quelques minutes à l’écran permet à l’équipe marketing de survendre aux marchés francophones une participation pourtant limitée, comme ce fut le cas pour le dernier «X-Men».
Georges Lekeu
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