Oliver Stone accusé à son tour de harcèlement… par l’interprète de Laura Ingalls !
Ces derniers jours à Hollywood, une légère accalmie s’était fait ressentir après les témoignages de harcèlements sexuels qui souillent l’image du célèbre quartier depuis près de deux mois. La capitale du cinéma américain ne demandait pas mieux qu’un terme soit mis à cette déferlante d’accusations. Mais c’était compter sans Melissa Gilbert qui, à son tour, révèle avoir été victime de harcèlement.
Lundi soir, une icône de la télévision des années 1970-80, l’éternelle Laura Ingalls de «La Petite maison dans la prairie» était l’invitée de l’émission d’Andy Cohen «Radio Andy» sur la radio satellite SiriusXM. L’actrice américaine, aujourd’hui âgée de 53 ans, y a notamment révélé une expérience malheureuse avec un réalisateur.
«Il m’a humiliée inutilement pendant une audition car je l’avais embarrassé lors d’une soirée. Il me l’a fait payer et j’ai quitté la pièce en pleurant. Je suis assise là à vous raconter cette histoire, apeurée de dire son nom, car j’ai peur des représailles», expliquait-elle. Une peur finalement surmontée puisque quelques secondes plus tard, Melissa Gilbert livrait l’identité de son bourreau : «Oh et puis m**de ! C’était Oliver Stone. Et c’était pour le film sur les Doors. Il m’a fait lire une scène. J’avais terminé l’audition et il m’a dit, j’ai écrit cette scène spécialement pour toi, j’aimerais que tu la joues avec l’acteur. Je veux voir la chimie qui opère entre vous. Et la scène entière, mon personnage était à quatre pattes en train de dire, « b***e-moi ».»
Nouvelle révélation choc qui risque de faire, là encore, grand bruit et mettre davantage en lumière la triste réalité à laquelle de nombreux comédiens semblent être confrontés. On imagine que le producteur et réalisateur septuagénaire, quatre fois récompensé aux Oscars, se défendra en prétendant avoir simplement demandé à l’actrice d’improviser une scène du film. Lui qui, pour soutenir son homologue Harvey Weinstein, déclarait, lorsque le scandale d’harcèlements sexuels et de viols éclatait début octobre, qu’«un homme ne devrait pas être condamné par un système de justiciers». «Moi, je crois à la théorie selon laquelle il faut attendre jusqu’à ce que cela arrive au procès», avait-il même ajouté.
Hé bien attendons de voir alors Mr Stone…
Fabio Greco
Découvrez ci-dessous l’intégralité de l’interview de Melissa Gilbert :
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici