Dans «Grace de Monaco» d’Olivier Dahan, présenté hors compétition lors de l’ouverture de la 67e édition du Festival de Cannes, l’actrice australienne (46 ans) incarne une légende du cinéma, l’emblématique et inoubliable Grace Kelly (1929-1982), qui a mis un terme à sa carrière pour devenir princesse de Monaco (lire encadré). À cette occasion, la comédienne se confie à Télépro.
Quel a été pour vous le plus gros challenge en acceptant d’incarner Grace Kelly au cinéma ?
Mon plus grand défi a été tout d’abord d’honorer sa mémoire en récoltant le plus d’informations possible à son sujet. Comme Olivier Dahan l’a souligné, ce film est avant tout une fiction. Il n’a pas mis en scène un documentaire. Il a pris une trajectoire bien précise et mon travail a été de ressentir du mieux possible quelle femme Grace était.
Justement, comment avez-vous réagi aux critiques du prince Albert II de Monaco qui «ne souhaite en aucune manière être associé à ce film qui ne reflète aucune réalité» ?
Je n’ai pas eu l’occasion de le rencontrer durant le tournage. Je comprends son point de vue, mais, en même temps, je peux concevoir celui d’Olivier Dahan, qui a voulu réaliser un film divertissant.
Selon vous, que penserait Grace Kelly de ce long métrage ?
Elle était une telle icône… Nous avons tenté de la démystifier en montrant son côté très humain. Plus je faisais des recherches sur elle et plus je trouvais que c’était vraiment une très belle personne. Elle était généreuse et j’espère qu’elle serait heureuse si elle avait l’opportunité de voir ce film.
Entretien à Hollywood : Hervé Tropéa
La suite de cette interview dans l’édition de Télépro en librairies dès ce mercredi 21 avril 2014
