La top modèle britannique Naomi Campbell a défilé mardi sur fond de la tour Eiffel pour la maison Saint Laurent qui revendique une audace esthétique face au « puritanisme » ambiant.
Dans une interview au Journal du dimanche avant la Fashion week, Anthony Vaccarello s’est dit héritier de « l’élégance dangereuse » de la maison qui a été critiquée ces dernières années pour certaines publicités jugées misogynes.
« Il devient impossible d’avoir un avis contraire à l’opinion générale (…) On me dit +c’est trop court, trop transparent+. Je hais ce nouveau puritanisme qui juge tout », a déclaré le créateur au JDD en ajoutant qu’il refusait « la communication quota » sur le nombre de personnes de couleur dans les défilés.
« Le problème du racisme comme celui de la misogynie, c’est qu’il est dans l’oeil de l’autre, en tout cas pas le mien », a-t-il ajouté.
Des silhouettes longues, inhabituelles pour le créateur sont inspirées de Loulou de la Falaise, la muse d’Yves Saint Laurent.
Des robes aériennes brodées d’or portées sur des bottes dorées ou kaki à talon haut sont inspirées par « une Russie décontractée ».
En tailleur pantalon noir brillant, elle a clos le défilé dans des faisceaux de lumière diffusés par des projecteurs intégrés au podium devant Kate Moss et Cindy Crawford au premier rang.
Les actrices Catherine Deneuve et Charlotte Gainsbourg figuraient également parmi les invités.
La silhouette s’est allongée et légèrement assagie dans cette collection prêt-à-porter printemps-été 2020, mais les pièces signature du directeur artistique de la maison Anthony Vaccarello comme des micro-shorts, hauts transparents et talons vertigineux sont très présentes.
De nombreuses invitées habillées de cette façon malgré la pluie se prenaient en photo avec en toile de fond la tour Eiffel scintillante.
Dans une interview au Journal du dimanche avant la Fashion week, Anthony Vaccarello s’est dit héritier de « l’élégance dangereuse » de la maison qui a été critiquée ces dernières années pour certaines publicités jugées misogynes.
« Il devient impossible d’avoir un avis contraire à l’opinion générale (…) On me dit +c’est trop court, trop transparent+. Je hais ce nouveau puritanisme qui juge tout », a déclaré le créateur au JDD en ajoutant qu’il refusait « la communication quota » sur le nombre de personnes de couleur dans les défilés.
« Le problème du racisme comme celui de la misogynie, c’est qu’il est dans l’oeil de l’autre, en tout cas pas le mien », a-t-il ajouté.
Des silhouettes longues, inhabituelles pour le créateur sont inspirées de Loulou de la Falaise, la muse d’Yves Saint Laurent.
Des robes aériennes brodées d’or portées sur des bottes dorées ou kaki à talon haut sont inspirées par « une Russie décontractée ».
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