Mosimann : «Chanter sur mon prochain album ? Oui, certainement !»
Ce mercredi, Mosimann était présent chez nous pour faire la promotion de son dernier clip «Forever». Nous l’avons interrogé sur son actualité, son univers artistique ainsi que sur ses nombreuses collaborations. Le dj est revenu sur l’ensemble de sa carrière, nous transportant dans son monde chargé en découvertes, voyages et anecdotes.
L’année passée, vous avez fêté vos dix années de carrière. Avez-vous eu l’impression de passer un cap ?
Complètement. J’ai l’impression de passer un cap, c’est vrai et c’est en même temps quelque chose de très positif. C’est quelque chose que j’aime beaucoup. J’avais un petit peu peur que ce soit difficile de passer le cap des dix ans, de passer le cap de la trentaine, par la même occasion et en fait je vois que je ne me suis jamais aussi bien senti dans mes pompes. Je me pose beaucoup moins de questions qu’avant, quand je fais de la musique. J’ai beaucoup moins de stratagèmes que quand j’étais plus jeune. Je prends plus de temps pour faire la musique que j’ai envie. Je suis très content parce que je vois que je n’ai jamais eu autant de succès que depuis que je ne pose pas de questions.
Je ne crois pas. Je pense que c’est surtout grâce à son talent, c’est important de le noter. Il se peut que j’ai fait la blague, une année où il est venu faire de la promo, en disant : «il faut absolument que tu le fasses». Mais je crois que c’est avant tout grâce à lui-même. En tout cas, je trouve que c’est une super idée de le voir dans ce rôle-là. Je n’ai pas encore eu le temps de regarder l’émission mais j’ai hâte d’y jeter un œil !
Ces derniers temps, nous vous avons souvent vu sur les vidéos Snapchat de la chanteuse et humoriste Camille Lellouche, une artiste qui apparaît justement sur le dernier album de Slimane «Solune», sur le titre «Si on est deux». Je suppose que vous avez aussi travaillé avec ce dernier ?
Oui, on a bossé ensemble sur son premier album, sur deux titres. C’est un artiste exceptionnel avec une voix exceptionnelle. J’étais là juste avant que ça n’explose pour lui et je trouve que tout ce qui lui arrive est largement mérité. Je pense qu’il va encore avoir une sacrée carrière devant lui.
Justement, vous êtes aussi passé par «The Voice Belgique», vous avez eu votre équipe composée de quelques talents. Est-ce que vous les suivez toujours ?
Oui, effectivement. C’est très important pour moi de savoir comment ils vont, savoir ce qu’il se passe, s’ils sont épanouis artistiquement, s’ils prennent toujours du plaisir. Par exemple, Carla Katz fait beaucoup de choses. Il y a Léonie Wasukulu que j’aime énormément, ou encore Juliane Chleide. Il y a beaucoup de monde. C’est comme Théophile Rénier que je surveille de près parce qu’il est en train de travailler son EP. J’essaye, avec qui veut bien me donner des nouvelles, d’être présent un maximum que possible.
Enfin, si vous deviez choisir un artiste, n’importe lequel, vivant ou mort, pour faire une collaboration la plus folle, qui choisiriez-vous ?
C’est Serge Gainsboug, complètement. C’est un peu fou mais cette question est parfaite pour cette réponse parce que je rêverais d’être derrière un piano avec un stylo, une feuille blanche et que Gainsbourg soit là et je lui dirais «tiens, qu’est-ce qu’on va faire ?»…
Olivier Desmet
À lire aussi : Mosimann sera aux Francofolies de Spa 2018
Tous vos shows sont toujours spectaculaires, vous semblez inépuisable et jamais à court d’idées. À quoi devons-nous nous attendre pour votre retour chez nous à l’Ancienne Belgique le 22 mars prochain ?
J’ai l’envie de faire quelque chose de différent, des choses que je n’ai jamais faites. Je prépare des surprises exceptionnelles. Ça va être une date unique. Pour remercier le public d’être là depuis dix ans, pour le remercier de me soutenir depuis aussi longtemps et surtout pour partager un moment unique. Je sais que les places vont vite se vendre car c’est vraiment un show exceptionnel.
Comme vous le savez peut-être, Slimane vous succède en tant que juré dans «The Voice Belgique». J’ai eu vent récemment que ce serait un peu aussi grâce à vous si le chanteur était dans l’émission…
Je ne crois pas. Je pense que c’est surtout grâce à son talent, c’est important de le noter. Il se peut que j’ai fait la blague, une année où il est venu faire de la promo, en disant : «il faut absolument que tu le fasses». Mais je crois que c’est avant tout grâce à lui-même. En tout cas, je trouve que c’est une super idée de le voir dans ce rôle-là. Je n’ai pas encore eu le temps de regarder l’émission mais j’ai hâte d’y jeter un œil !
Ces derniers temps, nous vous avons souvent vu sur les vidéos Snapchat de la chanteuse et humoriste Camille Lellouche, une artiste qui apparaît justement sur le dernier album de Slimane «Solune», sur le titre «Si on est deux». Je suppose que vous avez aussi travaillé avec ce dernier ?
Oui, on a bossé ensemble sur son premier album, sur deux titres. C’est un artiste exceptionnel avec une voix exceptionnelle. J’étais là juste avant que ça n’explose pour lui et je trouve que tout ce qui lui arrive est largement mérité. Je pense qu’il va encore avoir une sacrée carrière devant lui.
Justement, vous êtes aussi passé par «The Voice Belgique», vous avez eu votre équipe composée de quelques talents. Est-ce que vous les suivez toujours ?
Oui, effectivement. C’est très important pour moi de savoir comment ils vont, savoir ce qu’il se passe, s’ils sont épanouis artistiquement, s’ils prennent toujours du plaisir. Par exemple, Carla Katz fait beaucoup de choses. Il y a Léonie Wasukulu que j’aime énormément, ou encore Juliane Chleide. Il y a beaucoup de monde. C’est comme Théophile Rénier que je surveille de près parce qu’il est en train de travailler son EP. J’essaye, avec qui veut bien me donner des nouvelles, d’être présent un maximum que possible.
Enfin, si vous deviez choisir un artiste, n’importe lequel, vivant ou mort, pour faire une collaboration la plus folle, qui choisiriez-vous ?
C’est Serge Gainsboug, complètement. C’est un peu fou mais cette question est parfaite pour cette réponse parce que je rêverais d’être derrière un piano avec un stylo, une feuille blanche et que Gainsbourg soit là et je lui dirais «tiens, qu’est-ce qu’on va faire ?»…
Olivier Desmet
À lire aussi : Mosimann sera aux Francofolies de Spa 2018
C’est une belle histoire parce que j’ai rencontré David Taylor à Amsterdam. Il chantait et jouait de la guitare dans un bar. Je suis allé le voir après, on a discuté. J’avais bien envie de faire quelque chose avec lui. Il est venu passer quelques jours à Paris et on a fait ensemble «Never Let You Go» et «Forever». Pour «Never Let You Go», on avait le sentiment qu’il n’était pas terminé, du coup on a demandé à Joe Cleere de faire la voix, qui a été une voix incroyable pour ce titre. J’ai trouvé que c’était une belle idée de faire participer la voix de David Taylor sur le deuxième titre avec lequel on a eu fini notre journée d’enregistrement. C’était important pour moi parce que j’ai besoin de me retrouver «en famille», j’aime bien que les choses ne soient pas trop calculées et surtout qu’il y ait une sincérité dans tout cela. Avec ces deux titres-là, je pense que cela se ressent bien. J’ai envie de continuer dans cette voie-là en faisant peut-être participer d’autres personnes sur les titres, pour partager avec d’autres artistes… J’aime bien cette façon de faire.
Vous rencontrez et collaborez avec énormément de personnes, est-ce qu’il y a des collaborations avec des artistes que l’on connaît qui vous ont marqué ? Avec qui vous avez partagé des moments forts ou particuliers ?
C’est une bonne question ça. J’ai travaillé avec beaucoup d’artistes différents mais dans l’ombre, dans leur ombre, j’aime bien rester discret là-dessus. Des artistes que l’on connaît tous avec qui j’adore travailler en studio. Il y a Henri PFR. J’aime beaucoup partager des moments avec lui, on est très complices. Mais ça peut être aussi des artistes de variété, ça peut être des chanteurs, des rappeurs. Ça peut être très varié.
Je suppose que vous devez avoir des anecdotes à raconter…
Oui, j’en ai une qui est pas mal. Quelqu’un avec qui on s’est bien marrés, c’est Craig David. Il est venu me voir jouer à Miami et on est allé dans son studio le lendemain. On est devenu bons copains. On a beaucoup rigolé parce que lui, il est très gourmand. Il y a pleins de produits que l’on ne trouve pas en Amérique mais que l’on trouve en France ou en Belgique, comme les Bounty, par exemple, on n’en trouve pas en Amérique. Donc lui, il les a fait importer, il a des grands vases de Bounty chez lui. Je trouvais ça drôle, c’était une anecdote marrante.
Avant de démarrer votre carrière solo, vous êtes d’abord passé par la «Star Academy». Vous vous y êtes présenté en tant que chanteur. Aura-t-on la chance de ré-entendre Mosimann chanter dans le prochain album ?
Et bien oui, certainement. Après, moi je ne me suis pas vraiment présenté à la «Star Academy». Ils sont venus me chercher parce que j’étais un DJ qui chantait, pas parce que j’étais un chanteur. Pour répondre à la question, oui, j’ai envie. Cela me titille un petit peu et je pense que c’est le moment justement pour revenir au chant sur cet album.
Ce sont les producteurs de la «Star Academy» qui sont venus vous chercher alors ?
À l’époque oui. Ils sont venus me chercher quand j’étais à Ibiza. Je mixais au Pacha dans la salle techno. Un touriste français était venu s’amuser, danser un soir et il m’a dit ensuite : «mais c’est génial, un DJ qui chante !». Il s’occupait des castings de la «Star Academy» à ce moment-là et il m’a demandé si ça m’intéresserait de le faire. J’avais dit non au début (rire). À la fin de l’été, je l’ai rappelé et je lui ai dit : «Écoute, je veux bien essayer». Donc j’ai essayé et ça s’est très bien passé. J’ai fait l’émission et je l’ai remporté. Mais j’y étais vraiment en tant que DJ et chanteur.
Pourra-t-on y découvrir d’autres «surprises» dans ce prochain album ?
Et bien, que ce soit sur l’album ou que ce soit en concert, le 22 mars à l’Ancienne Belgique, il y aura pleins de surprises !
Une publication partagée par Mosimann (@quentinmosimann) le
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.
Depuis votre retour avec «Never Let You Go», dans vos clips, vos pochettes de singles, votre image paraît plus travaillée et plus définie. Mis à part Benoit Poelvoorde (d’après ce que l’on a pu voir sur Instagram), où allez-vous puiser toute cette inspiration ?
C’est une bonne question et en même temps très difficile. Je crois que ça vient de partout mais avant tout du public, je pense que c’est ce public qui m’inspire tout cela. Ce sont les gens que je rencontre, ce sont les voyages que je fais, ce sont les publics différents. C’est la diversité, la mixité.
C’est partager avec des populations différentes et des rencontres que je fais qui m’inspirent tout cela. Après, j’aime bien travailler avec des designers, j’aime bien travailler avec des artistes. J’aime mettre mon projet dans leurs mains pour avoir aussi leur vision. Quand ça «matche», c’est vrai que ça me plaît. Et ici, que ce soit l’artiste qui a fait les pochettes, les personnes avec qui j’ai travaillé sur le clip, la collaboration ne doit pas s’arrêter à la musique uniquement. Il faut que ça aille plus loin que cela. Et justement dans mon travail artistique, on a partagé tout cela.
Tous vos shows sont toujours spectaculaires, vous semblez inépuisable et jamais à court d’idées. À quoi devons-nous nous attendre pour votre retour chez nous à l’Ancienne Belgique le 22 mars prochain ?
J’ai l’envie de faire quelque chose de différent, des choses que je n’ai jamais faites. Je prépare des surprises exceptionnelles. Ça va être une date unique. Pour remercier le public d’être là depuis dix ans, pour le remercier de me soutenir depuis aussi longtemps et surtout pour partager un moment unique. Je sais que les places vont vite se vendre car c’est vraiment un show exceptionnel.
Comme vous le savez peut-être, Slimane vous succède en tant que juré dans «The Voice Belgique». J’ai eu vent récemment que ce serait un peu aussi grâce à vous si le chanteur était dans l’émission…
Je ne crois pas. Je pense que c’est surtout grâce à son talent, c’est important de le noter. Il se peut que j’ai fait la blague, une année où il est venu faire de la promo, en disant : «il faut absolument que tu le fasses». Mais je crois que c’est avant tout grâce à lui-même. En tout cas, je trouve que c’est une super idée de le voir dans ce rôle-là. Je n’ai pas encore eu le temps de regarder l’émission mais j’ai hâte d’y jeter un œil !
Ces derniers temps, nous vous avons souvent vu sur les vidéos Snapchat de la chanteuse et humoriste Camille Lellouche, une artiste qui apparaît justement sur le dernier album de Slimane «Solune», sur le titre «Si on est deux». Je suppose que vous avez aussi travaillé avec ce dernier ?
Oui, on a bossé ensemble sur son premier album, sur deux titres. C’est un artiste exceptionnel avec une voix exceptionnelle. J’étais là juste avant que ça n’explose pour lui et je trouve que tout ce qui lui arrive est largement mérité. Je pense qu’il va encore avoir une sacrée carrière devant lui.
Justement, vous êtes aussi passé par «The Voice Belgique», vous avez eu votre équipe composée de quelques talents. Est-ce que vous les suivez toujours ?
Oui, effectivement. C’est très important pour moi de savoir comment ils vont, savoir ce qu’il se passe, s’ils sont épanouis artistiquement, s’ils prennent toujours du plaisir. Par exemple, Carla Katz fait beaucoup de choses. Il y a Léonie Wasukulu que j’aime énormément, ou encore Juliane Chleide. Il y a beaucoup de monde. C’est comme Théophile Rénier que je surveille de près parce qu’il est en train de travailler son EP. J’essaye, avec qui veut bien me donner des nouvelles, d’être présent un maximum que possible.
Enfin, si vous deviez choisir un artiste, n’importe lequel, vivant ou mort, pour faire une collaboration la plus folle, qui choisiriez-vous ?
C’est Serge Gainsboug, complètement. C’est un peu fou mais cette question est parfaite pour cette réponse parce que je rêverais d’être derrière un piano avec un stylo, une feuille blanche et que Gainsbourg soit là et je lui dirais «tiens, qu’est-ce qu’on va faire ?»…
Olivier Desmet
À lire aussi : Mosimann sera aux Francofolies de Spa 2018
Vous avez déjà dévoilé deux singles «Never Let You Go» et «Forever», des titres modernes et entraînants. Serait-ce peut-être les deux premières chansons d’un album ?
Oui, on est en plein dedans. J’essaye de garder la même émotion, la même nostalgie dans ces deux titres et je vais aussi essayer de garder tout cela dans l’album qui se profile au loin. Mais effectivement, c’est l’envie de faire un projet plus que de faire des singles les uns après les autres.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.
Avez-vous déjà une date à nous communiquer pour sa sortie ?
Alors, pas du tout. Je sais que j’ai encore besoin de travailler pour l’affiner. Ça peut être pour la fin de l’année comme ça peut être pour le début de l’année prochaine, je ne sais pas encore.
Toujours pour ces mêmes titres, dans «Forever» nous découvrons la voix du jeune australien David Taylor. Et sur «Never Let You Go», c’est Joe Cleere que l’on entend cette fois. Pourquoi avoir fait appel à ces artistes en particulier ?
C’est une belle histoire parce que j’ai rencontré David Taylor à Amsterdam. Il chantait et jouait de la guitare dans un bar. Je suis allé le voir après, on a discuté. J’avais bien envie de faire quelque chose avec lui. Il est venu passer quelques jours à Paris et on a fait ensemble «Never Let You Go» et «Forever». Pour «Never Let You Go», on avait le sentiment qu’il n’était pas terminé, du coup on a demandé à Joe Cleere de faire la voix, qui a été une voix incroyable pour ce titre. J’ai trouvé que c’était une belle idée de faire participer la voix de David Taylor sur le deuxième titre avec lequel on a eu fini notre journée d’enregistrement. C’était important pour moi parce que j’ai besoin de me retrouver «en famille», j’aime bien que les choses ne soient pas trop calculées et surtout qu’il y ait une sincérité dans tout cela. Avec ces deux titres-là, je pense que cela se ressent bien. J’ai envie de continuer dans cette voie-là en faisant peut-être participer d’autres personnes sur les titres, pour partager avec d’autres artistes… J’aime bien cette façon de faire.
Vous rencontrez et collaborez avec énormément de personnes, est-ce qu’il y a des collaborations avec des artistes que l’on connaît qui vous ont marqué ? Avec qui vous avez partagé des moments forts ou particuliers ?
C’est une bonne question ça. J’ai travaillé avec beaucoup d’artistes différents mais dans l’ombre, dans leur ombre, j’aime bien rester discret là-dessus. Des artistes que l’on connaît tous avec qui j’adore travailler en studio. Il y a Henri PFR. J’aime beaucoup partager des moments avec lui, on est très complices. Mais ça peut être aussi des artistes de variété, ça peut être des chanteurs, des rappeurs. Ça peut être très varié.
Je suppose que vous devez avoir des anecdotes à raconter…
Oui, j’en ai une qui est pas mal. Quelqu’un avec qui on s’est bien marrés, c’est Craig David. Il est venu me voir jouer à Miami et on est allé dans son studio le lendemain. On est devenu bons copains. On a beaucoup rigolé parce que lui, il est très gourmand. Il y a pleins de produits que l’on ne trouve pas en Amérique mais que l’on trouve en France ou en Belgique, comme les Bounty, par exemple, on n’en trouve pas en Amérique. Donc lui, il les a fait importer, il a des grands vases de Bounty chez lui. Je trouvais ça drôle, c’était une anecdote marrante.
Avant de démarrer votre carrière solo, vous êtes d’abord passé par la «Star Academy». Vous vous y êtes présenté en tant que chanteur. Aura-t-on la chance de ré-entendre Mosimann chanter dans le prochain album ?
Et bien oui, certainement. Après, moi je ne me suis pas vraiment présenté à la «Star Academy». Ils sont venus me chercher parce que j’étais un DJ qui chantait, pas parce que j’étais un chanteur. Pour répondre à la question, oui, j’ai envie. Cela me titille un petit peu et je pense que c’est le moment justement pour revenir au chant sur cet album.
Ce sont les producteurs de la «Star Academy» qui sont venus vous chercher alors ?
À l’époque oui. Ils sont venus me chercher quand j’étais à Ibiza. Je mixais au Pacha dans la salle techno. Un touriste français était venu s’amuser, danser un soir et il m’a dit ensuite : «mais c’est génial, un DJ qui chante !». Il s’occupait des castings de la «Star Academy» à ce moment-là et il m’a demandé si ça m’intéresserait de le faire. J’avais dit non au début (rire). À la fin de l’été, je l’ai rappelé et je lui ai dit : «Écoute, je veux bien essayer». Donc j’ai essayé et ça s’est très bien passé. J’ai fait l’émission et je l’ai remporté. Mais j’y étais vraiment en tant que DJ et chanteur.
Pourra-t-on y découvrir d’autres «surprises» dans ce prochain album ?
Et bien, que ce soit sur l’album ou que ce soit en concert, le 22 mars à l’Ancienne Belgique, il y aura pleins de surprises !
Une publication partagée par Mosimann (@quentinmosimann) le
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.
Depuis votre retour avec «Never Let You Go», dans vos clips, vos pochettes de singles, votre image paraît plus travaillée et plus définie. Mis à part Benoit Poelvoorde (d’après ce que l’on a pu voir sur Instagram), où allez-vous puiser toute cette inspiration ?
C’est une bonne question et en même temps très difficile. Je crois que ça vient de partout mais avant tout du public, je pense que c’est ce public qui m’inspire tout cela. Ce sont les gens que je rencontre, ce sont les voyages que je fais, ce sont les publics différents. C’est la diversité, la mixité.
C’est partager avec des populations différentes et des rencontres que je fais qui m’inspirent tout cela. Après, j’aime bien travailler avec des designers, j’aime bien travailler avec des artistes. J’aime mettre mon projet dans leurs mains pour avoir aussi leur vision. Quand ça «matche», c’est vrai que ça me plaît. Et ici, que ce soit l’artiste qui a fait les pochettes, les personnes avec qui j’ai travaillé sur le clip, la collaboration ne doit pas s’arrêter à la musique uniquement. Il faut que ça aille plus loin que cela. Et justement dans mon travail artistique, on a partagé tout cela.
Tous vos shows sont toujours spectaculaires, vous semblez inépuisable et jamais à court d’idées. À quoi devons-nous nous attendre pour votre retour chez nous à l’Ancienne Belgique le 22 mars prochain ?
J’ai l’envie de faire quelque chose de différent, des choses que je n’ai jamais faites. Je prépare des surprises exceptionnelles. Ça va être une date unique. Pour remercier le public d’être là depuis dix ans, pour le remercier de me soutenir depuis aussi longtemps et surtout pour partager un moment unique. Je sais que les places vont vite se vendre car c’est vraiment un show exceptionnel.
Comme vous le savez peut-être, Slimane vous succède en tant que juré dans «The Voice Belgique». J’ai eu vent récemment que ce serait un peu aussi grâce à vous si le chanteur était dans l’émission…
Je ne crois pas. Je pense que c’est surtout grâce à son talent, c’est important de le noter. Il se peut que j’ai fait la blague, une année où il est venu faire de la promo, en disant : «il faut absolument que tu le fasses». Mais je crois que c’est avant tout grâce à lui-même. En tout cas, je trouve que c’est une super idée de le voir dans ce rôle-là. Je n’ai pas encore eu le temps de regarder l’émission mais j’ai hâte d’y jeter un œil !
Ces derniers temps, nous vous avons souvent vu sur les vidéos Snapchat de la chanteuse et humoriste Camille Lellouche, une artiste qui apparaît justement sur le dernier album de Slimane «Solune», sur le titre «Si on est deux». Je suppose que vous avez aussi travaillé avec ce dernier ?
Oui, on a bossé ensemble sur son premier album, sur deux titres. C’est un artiste exceptionnel avec une voix exceptionnelle. J’étais là juste avant que ça n’explose pour lui et je trouve que tout ce qui lui arrive est largement mérité. Je pense qu’il va encore avoir une sacrée carrière devant lui.
Justement, vous êtes aussi passé par «The Voice Belgique», vous avez eu votre équipe composée de quelques talents. Est-ce que vous les suivez toujours ?
Oui, effectivement. C’est très important pour moi de savoir comment ils vont, savoir ce qu’il se passe, s’ils sont épanouis artistiquement, s’ils prennent toujours du plaisir. Par exemple, Carla Katz fait beaucoup de choses. Il y a Léonie Wasukulu que j’aime énormément, ou encore Juliane Chleide. Il y a beaucoup de monde. C’est comme Théophile Rénier que je surveille de près parce qu’il est en train de travailler son EP. J’essaye, avec qui veut bien me donner des nouvelles, d’être présent un maximum que possible.
Enfin, si vous deviez choisir un artiste, n’importe lequel, vivant ou mort, pour faire une collaboration la plus folle, qui choisiriez-vous ?
C’est Serge Gainsboug, complètement. C’est un peu fou mais cette question est parfaite pour cette réponse parce que je rêverais d’être derrière un piano avec un stylo, une feuille blanche et que Gainsbourg soit là et je lui dirais «tiens, qu’est-ce qu’on va faire ?»…
Olivier Desmet
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici