Mis en cause dans l’affaire du viol de Flavie Flament, le photographe David Hamilton se défend

Mis en cause dans l'affaire du viol de Flavie Flament, le photographe David Hamilton se défend
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

Samedi dernier dans «Salut les terriens» (C8), Thierry Ardisson a balancé son nom à l’antenne. Rapidement, une rumeur a accusé l’octogénaire. Aujourd’hui, il sort du silence.

En révélant la semaine dernière qu’elle avait subi un viol à l’âge de 13 ans, l’animatrice Flavie Flament expliquait qu’elle ne pouvait pas dévoiler le nom de son bourreau, car le délai de prescription était passé. Et comme l’affaire n’est jamais passée en justice, un procès en diffamation était tout à fait envisageable. Un comble pour une victime.

Le week-end dernier dans son magazine «Salut les terriens» sur C8, Thierry Ardisson n’a pourtant pas eu peur de citer à l’antenne le nom d’un photographe mondialement connu. Un bip a recouvert la voix de l’animateur au moment crucial, mais rapidement, les réseaux sociaux ont fait courir la rumeur qu’il s’agissait de David Hamilton, artiste célèbre, aujourd’hui âgé de 83 ans.

Plusieurs sites d’information ont évoqué également son nom. Quatre jours plus tard, David Hamilton réagit en envoyant des droits de réponse à certains de nos confrères en Belgique, dont La Libre et Sudpresse.

Voici son message, publié sur lalibre.be

« David Hamilton a pris connaissance des propos diffamatoires circulant à son sujet depuis plusieurs jours dans certains médias, en ce compris sur des réseaux sociaux. Des journalistes n’ont pas hésité à rapporter d’abominables diffamations, nées d’insinuations et/ou interprétations formulées par l’une ou l’autre personne, anonyme ou non, à l’occasion de la promotion d’un ouvrage au sujet duquel aucun de ces journalistes n’a relevé que ledit ouvrage se présente sur sa seconde couverture comme étant un roman, à savoir une œuvre de fiction. 

David Hamilton est particulièrement indigné par l’absence totale de respect de sa présomption d’innocence et par la volonté à peine dissimulée de certains de s’ériger en juges ou procureurs de la rumeur, si prompts à jeter les pires suspicions à son égard, sans ne rien chercher d’autre que le scandale, afin de poursuivre leurs noirs desseins. 

David Hamilton se réserve le droit le plus absolu de diligenter, en temps voulu, toutes les actions utiles et nécessaires à la défense de son honneur et de sa réputation, ainsi qu’au respect de la déontologie journalistique la plus élémentaire. David Hamilton ne commentera pas plus amplement les comportements criminels qui lui sont imputés par certains et desquels il n’en a jamais été l’auteur. »

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