Meghan a reçu des menaces de mort lorsqu’elle était membre active de la famille royale
Meghan Markle, l’épouse du prince Harry, a reçu d’ »ignobles » menaces de mort quand elle et son mari étaient encore des membres actifs de la famille royale britannique, a affirmé un haut responsable de la police.
Neil Basu, un haut responsable quittant la police londonienne, a affirmé qu’il avait eu à gérer des menaces de mort jugées crédibles à l’encontre des « Sussex » venant de militants d’extrême droite quand il était à la tête de la police antiterroriste.
Les affirmations du policier, dans une interview diffusée mardi soir sur la chaîne Channel 4, interviennent alors que le prince Harry a régulièrement exprimé ses craintes pour la sécurité de sa famille quand ils vivaient au Royaume-Uni.
Meghan, une actrice américaine métisse, et Harry, fils cadet du roi Charles III, ont décidé en 2020 de prendre leurs distances avec la famille royale et déménagé aux Etats-Unis. Lors d’une interview fracassante en mars 2021, le couple a lancé des accusations de racisme et d’insensibilité contre la famille royale.
M. Basu, qui quitte la police londonienne après 30 ans de service, a qualifié les menaces reçues par le couple « d’ignobles et vraiment réelles ».
« Nous avions des équipes qui enquêtaient, des gens ont été poursuivis pour ces menaces », a-t-il ajouté.
Harry, 38 ans, a attaqué le gouvernement britannique en justice pour obtenir une protection policière quand la famille se déplace au Royaume-Uni.
En cessant d’être des membres actifs de la famille royale, Harry et Meghan ont perdu la protection des forces de l’ordre qui leur était accordée aux frais du contribuable. Harry a proposé de prendre en charge les frais et conteste devant la justice le refus qui lui a été opposé par le ministère de l’Intérieur.
Par ailleurs, Neil Basu, qui a des origines indiennes, a dénoncé « l’horrible » rhétorique concernant l’immigration de certaines personnalités conservatrices elles-mêmes d’origine étrangère.
La très à droite ministre britannique de l’Intérieur Suella Braverman, d’origine indienne, a par exemple parlé d' »invasion » migratoire ou exprimé son « rêve » de voir expulsés au Rwanda les demandeurs d’asile arrivés illégalement au Royaume-Uni, un projet pour l’instant au point mort après une intervention de la justice européenne.
Pour M. Basu, ce discours est « inexplicable ». « C’est incroyable d’entendre des puissants responsables politiques parler un langage qui ferait remonter les souvenirs de mon père en 1968 », a-t-il dit en référence à un discours du député conservateur Enoch Powell sur une soi-disant guerre raciale au Royaume-Uni à cause de l’immigration.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici