Marion Cotillard : «Les Dardenne m’ont offert la plus belle expérience cinématographique»
Après «De Rouille et d’os» de Jacques Audiard, l’actrice française Marion Cotillard revient en compétition cannoise avec «Deux jours, une nuit», le long métrage des réalisateurs belges Jean-Pierre et Luc Dardenne, présenté ce mardi 20 mai au Festival de Cannes. Un film simple, riche et poignant qui sort dans les salles belges ce 21 mai et qui pourrait valoir le prix d’interprétation à l’actrice française.
«J’ai toujours rêvé d’une aventure comme celle-ci, qui m’emmènerait jusqu’au détail le plus profond, le plus infime et j’ai toujours senti dans le cinéma des frères Dardenne qu’il y avait forcément une dose de travail énorme pour arriver au niveau qu’ils atteignent dans leurs films», a indiqué mardi l’actrice française, qui casse ici son image star glamour oscarisée.
Une admiration réciproque
«J’ai vu tous leurs films, je les ai tous aimés. Jean-Pierre et Luc ont envie de faire vivre des choses à leurs spectateurs. Il y a dans leur cinéma – qui ne peut pas être uniquement qualifié de cinéma d’auteur -, tellement de richesse, tellement de choses. C’est l’une de mes plus belles expériences cinématographiques, si pas la meilleure».
Touchée par les «survivants»
«J’aime les rôles complexes», a-t-elle ajouté. «Des êtres qui se battent pour leur survie et qui vont découvrir des choses en eux qu’ils ne soupçonnaient pas. C’est ce qui m’intéresse dans l’être humain. Je suis très touchée par les survivants – je n’arrive pas à trouver le mot juste. Des gens qui s’en sortent, qui se sortent de n’importe quoi, d’une situation ou d’un handicap. Cela m’apprend énormément de choses sur l’ être humain de visiter les cœurs et les âmes de ces gens-là»
«J’aimerais jouer un homme !»
Dans le futur, l’actrice rêve d’interpréter encore de nous surprendre dans de multiples rôles. «J’aimerais vraiment aborder des genres que je n’ai pas encore vraiment abordés, comme la comédie ou même le film d’action, ce que j’aime en tant que spectatrice. J’ai toujours eu cette fascination de jouer un homme, parce que ça me paraît impossible et du coup ça m’excite un peu», a-t-elle conclu.
Julien Vandevenne (avec Belga)
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