Une prestation bien rodée, pour un concert sans faute.
«C’est donc ça, Marilyn Manson ?» Ce festivalier à l’air un peu déçu préfère se diriger vers le bar de la grande plaine des Ardentes que de se joindre aux fans du ténébreux chanteur américain de 43 ans. Contrairement à ce rabat-joie, ces derniers étaient venus en nombre pour l’applaudir, vendredi 6 juillet, lors du 2e jour de la 7e édition du festival liégeois. Et quand le voile de la scène est enfin tombé, à 0h15, révélant le groupe, on peut dire qu’ils ne furent pas déçus, malgré une impatience de plus en plus difficile à contenir. Il faut préciser que l’artiste avait trois quart d’heure de retard sur l’horaire prévu… Une prestation bien accrochée pour Marilyn qui, s’il n’a ni écrasé de poussins sur scène ni repris le tube tant attendu de «Tainted Love» (mais celles de «Sweet Dreams (Are Made Of This)» des Eurythmics ou de «Personal Jesus» de Depeche Mode étaient parfaites), a fourni exactement ce que l’on attendait de lui. Maquillé comme à son habitude, arborant un micro-coup de poing américain du meilleur goût, il a livré un concert d’une heure et quart gothique à souhait. Et à ce moment, les rumeurs qui bruissaient sur sa venue et sur ses exigences (sa loge repeinte en noir, par exemple) s’étaient tues, remplacées par la déferlante des décibels…
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici
