L’un des ravisseurs des chiens de Lady Gaga, coupable de tentative de meurtre, condamné à 21 ans de prison
Un homme qui a agressé violemment un employé de la chanteuse américaine Lady Gaga pour enlever les chiens de la star a été condamné à 21 ans de prison lundi à Los Angeles.
James Howard Jackson, 20 ans, a plaidé coupable de tentative de meurtre, reconnaissant avoir fait partie du groupe qui avait tiré sur Ryan Fischer alors qu’il promenait les trois bouledogues français de l’interprète de « Poker Face » à Hollywood, en février 2021.
« Un accord de plaider-coupable tient James Howard Jackson responsable d’avoir perpétré un acte violent, sans cœur et rend justice à nos victimes », est-il indiqué dans un communiqué du bureau du procureur.
Des images de vidéo-surveillance montraient deux hommes sortir d’une voiture près de l’employé de la chanteuse, avant de le blesser par balle à la poitrine.
Les individus s’étaient alors emparés de deux des chiens, Koji et Gustav, s’enfuyant en laissant Ryan Fischer à terre, en sang. Le troisième chien, Miss Asia, s’était enfui mais était ensuite revenu se blottir près de son promeneur.
Ryan Fischer avait révélé par la suite sur Instagram avoir souffert de lésions pulmonaires.
Lady Gaga, connue pour ses tubes « Just Dance » ou « Bad Romance », avait offert une récompense de 500.000 dollars pour le retour de ses précieux bouledogues français.
Une femme les avait ramenés, disant les avoir trouvés attachés à un poteau, avant d’être arrêtée à son tour. Selon les policiers, elle entretenait une relation avec le père d’un des agresseurs et avait été chargée de récupérer la récompense pour leur compte.
James Howard Jackson avait été libéré le 6 avril à la suite d’une erreur administrative puis arrêté de nouveau quatre mois plus tard.
Cette sentence survient après celle de ses complices, Jaylin Keyshawn White, 20 ans, condamné à quatre ans de prison et Lafayette Shon Whaley, 28 ans, condamné à six ans de prison.
L’affaire avait illustré la popularité de ces chiens auprès des stars… et des criminels, pour qui leur petite taille et leur prix élevé en font des cibles privilégiées en vue d’une revente sur le marché noir.
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