L’opération de la Première dame américaine, Jill Biden, admise mercredi à l’hôpital pour que lui soit retirée une « petite lésion » cutanée au visage, se déroule bien, a indiqué la Maison Blanche.
La lésion avait été découverte à l’occasion d’un examen de routine de dépistage du cancer de la peau.
Accompagnée par son mari Joe Biden, elle avait embarqué dans la matinée à bord de l’hélicoptère présidentiel Marine One pour se rendre à l’hôpital militaire Walter Reed, près de Washington.
La Maison Blanche a confirmé qu’elle avait une « intervention de chirurgie ambulatoire prévue, connue sous le nom de chirurgie de Mohs ».
Ce type d’intervention a lieu sous anesthésie locale et est considérée comme extrêmement efficace, si elle a lieu suffisamment tôt, pour éradiquer la formation d’un cancer de la peau.
« L’opération de la Première dame se déroule bien », a déclaré lors d’une conférence de presse la porte-parole de la Maison Blanche Karine Jean-Pierre, plus de six heures après l’arrivée du couple Biden à l’hôpital.
Le médecin présidentiel, Kevin O’Connor, « informera des nouveaux développements », a-t-elle ajouté.
Il avait annoncé le 4 janvier la découverte, « lors d’un dépistage de routine du cancer de la peau, (d’)une petite lésion (…) au-dessus de l’oeil de la Première dame ».
« Par précaution, les médecins ont recommandé qu’elle lui soit retirée », avait écrit le docteur dans une lettre rendue publique par la porte-parole de la « First Lady », Vanessa Valdivia.
Les tissus retirés seront ensuite analysés, avait-il précisé.
Interrogée sur la manière dont le président occupait sa journée à l’hôpital, Karine Jean-Pierre a déclaré que toute l’attention de M. Biden se portait pour l’heure sur son épouse.
Jill Biden, 71 ans, est la Première dame la plus âgée de l’histoire des Etats-Unis, tandis que son époux, âgé de 80 ans, est également le plus vieux locataire de l’histoire de la Maison Blanche.
Le cancer est une cause personnelle pour Joe Biden, dont le fils Beau est décédé en 2015 d’un cancer du cerveau, et qui a fait de la réduction du taux de mortalité lié à cette maladie une « priorité présidentielle ».
