Loïc Nottet : «Mon nouvel album racontera l’histoire de quatre personnages»

Loïc Nottet : «Mon nouvel album racontera l’histoire de quatre personnages»
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

Ce vendredi, nous avons retrouvé Loïc Nottet à Bruxelles en tant qu’invité de Radio Contact pour célébrer la Fête de la musique. Inutile de préciser que de nombreux auditeurs étaient présents pour voir et entendre le jeune chanteur. Nous avons cherché à en savoir plus sur ses projets artistiques, ses choix et l’univers de son deuxième album.

Vous êtes souvent en déplacement à l’étranger, mais vous n’oubliez pas pour autant la Belgique puisque vous êtes à Bruxelles aujourd’hui…

C’est important de revenir aux racines, là où tout a commencé. En plus j’aime bien la Belgique, c’est mon pays donc c’est important pour moi de revenir à chaque fois.

En novembre dernier, vous êtes revenu avec «On Fire» et il y a quelques jours vous avez sorti «29»… Pourquoi avoir attendu autant de temps pour sortir un nouveau titre ?

Je ne sais pas. Ça, je vous avoue que ce n’est pas une décision qui m’appartient. En tout cas, le choix des sorties sont plutôt des décisions prises par le label parce que le titre «29» était prêt avant «On Fire». Il y a beaucoup de chansons qui sont prêtes mais qui sortent à plusieurs mois d’intervalle, je ne sais pas trop pourquoi. 

On ne le répète plus, avec «The Voice, l’«Eurovision» et «Danse avec les stars», vous avez fait vos débuts à la télévision. Pourra-t-on vous voir cet été dans des émissions comme «Fort Boyard» par exemple ?

Cet été, je vais principalement le consacrer à la préparation de tout ce qui arrive, la finalisation de l’arrivée de l’album, les shootings photos qui vont servir à accompagner le disque. Je vais préparer les projets qui arriveront vers la fin de l’année, les concerts parce qu’il y a beaucoup de travail et de préparation à ce niveau-là. Je vais plutôt passer mon temps enfermé dans un hangar avec mon équipe pour réfléchir à ce que l’on va faire, comment on va le faire même si c’est déjà assez clair dans ma tête.

Entretien : Olivier Desmet

Il y a quelques semaines, vous êtes retourné chanter sur scène avec BJ Scott. Vous ne semblez pas oublier d’où vous venez…

BJ reste un peu comme une maman dans la musique. Il y avait Pietra (NDLR, Marie-Claude Pietragalla) dans la danse et BJ dans la musique. C’est une personne qui est omniprésente dans le bon sens du terme, je peux l’appeler, lui envoyer des messages, elle répond tout de suite. On se parle souvent, on se fait des repas, elle m’invite chez elle… C’est vraiment quelqu’un de vrai, ce n’est pas quelqu’un qui est formaté télé, qui sourit juste devant les caméras donc ça c’est bien !

On ne le répète plus, avec «The Voice, l’«Eurovision» et «Danse avec les stars», vous avez fait vos débuts à la télévision. Pourra-t-on vous voir cet été dans des émissions comme «Fort Boyard» par exemple ?

Cet été, je vais principalement le consacrer à la préparation de tout ce qui arrive, la finalisation de l’arrivée de l’album, les shootings photos qui vont servir à accompagner le disque. Je vais préparer les projets qui arriveront vers la fin de l’année, les concerts parce qu’il y a beaucoup de travail et de préparation à ce niveau-là. Je vais plutôt passer mon temps enfermé dans un hangar avec mon équipe pour réfléchir à ce que l’on va faire, comment on va le faire même si c’est déjà assez clair dans ma tête.

Entretien : Olivier Desmet

En ce moment dans la musique, il y a une belle vague de musiques plus urbaines qui prend place dans l’industrie pourtant vous restez dans la pop… Que pensez-vous de ce phénomène ? Pourrait-on vous voir dans ce genre de registre ?

Je pense que mes limites en termes de musiques urbaines se rapprocheraient de mon titre «Doctor». Il s’agit d’un morceau dans un style plus pop/trappe, la trappe est un genre urbain finalement. Ce n’est pas vraiment une musique qui moi me touche personnellement. C’est un style que je peux apprécier et que je peux écouter à la radio mais je n’apprécie pas suffisamment pour me dire que moi-même je veux faire cela. Je ne suis pas fan de l’image qui peut tourner autour des projets urbains même si je n’ai rien contre les artistes qui ont ces types de projets, c’est juste un avis subjectif.

Il y a quelques semaines, vous êtes retourné chanter sur scène avec BJ Scott. Vous ne semblez pas oublier d’où vous venez…

BJ reste un peu comme une maman dans la musique. Il y avait Pietra (NDLR, Marie-Claude Pietragalla) dans la danse et BJ dans la musique. C’est une personne qui est omniprésente dans le bon sens du terme, je peux l’appeler, lui envoyer des messages, elle répond tout de suite. On se parle souvent, on se fait des repas, elle m’invite chez elle… C’est vraiment quelqu’un de vrai, ce n’est pas quelqu’un qui est formaté télé, qui sourit juste devant les caméras donc ça c’est bien !

On ne le répète plus, avec «The Voice, l’«Eurovision» et «Danse avec les stars», vous avez fait vos débuts à la télévision. Pourra-t-on vous voir cet été dans des émissions comme «Fort Boyard» par exemple ?

Cet été, je vais principalement le consacrer à la préparation de tout ce qui arrive, la finalisation de l’arrivée de l’album, les shootings photos qui vont servir à accompagner le disque. Je vais préparer les projets qui arriveront vers la fin de l’année, les concerts parce qu’il y a beaucoup de travail et de préparation à ce niveau-là. Je vais plutôt passer mon temps enfermé dans un hangar avec mon équipe pour réfléchir à ce que l’on va faire, comment on va le faire même si c’est déjà assez clair dans ma tête.

Entretien : Olivier Desmet

On sait qu’en tant qu’artiste il est parfois compliqué de déléguer des tâches. Dans le processus de création de ce nouvel album, réalisez-vous encore tout seul ou vous faites-vous un peu aider ?

Je ne délègue pas plus que lors de la réalisation de «Selfocracy». Je décide encore du style de production, du son que je veux entendre et de ce que je veux dire. Je fais encore les toplines (NDLR, les mélodies) et les structures de chansons moi-même, je choisis la thématique… À ce niveau-là, rien n’a changé.

Vous avez toujours dit que vous aimez vous inspirer de films pour composer et vous nous avez aussi confié dans une interview il y a quelques jours que vous travaillez sur un livre… Quelle est la prochaine étape ? L’écriture ou la réalisation d’un film ?

En tout cas, je n’envisage pas la réalisation d’un film. Pour le moment, je suis en pleine session créative, je cherche, je suis en train de créer les personnages, l’univers, les décors, ce que je veux raconter dans ce livre. Une fois que j’aurais créé tout cela, je vais écrire avec un auteur confirmé dont je tairai le nom encore pour le moment, je garde un maximum de secrets (rires). Dans ce domaine de l’écriture, ce n’est pas comme dans la musique où j’ai une aisance pour produire des mélodies. Je n’ai pas une plume assez intéressante que pour me dire «je vais écrire un livre tout seul», même si je sais écrire. Je préfère déléguer cette tâche de mise en forme à une personne qui a les compétences et dont c’est le métier.

En ce moment dans la musique, il y a une belle vague de musiques plus urbaines qui prend place dans l’industrie pourtant vous restez dans la pop… Que pensez-vous de ce phénomène ? Pourrait-on vous voir dans ce genre de registre ?

Je pense que mes limites en termes de musiques urbaines se rapprocheraient de mon titre «Doctor». Il s’agit d’un morceau dans un style plus pop/trappe, la trappe est un genre urbain finalement. Ce n’est pas vraiment une musique qui moi me touche personnellement. C’est un style que je peux apprécier et que je peux écouter à la radio mais je n’apprécie pas suffisamment pour me dire que moi-même je veux faire cela. Je ne suis pas fan de l’image qui peut tourner autour des projets urbains même si je n’ai rien contre les artistes qui ont ces types de projets, c’est juste un avis subjectif.

Il y a quelques semaines, vous êtes retourné chanter sur scène avec BJ Scott. Vous ne semblez pas oublier d’où vous venez…

BJ reste un peu comme une maman dans la musique. Il y avait Pietra (NDLR, Marie-Claude Pietragalla) dans la danse et BJ dans la musique. C’est une personne qui est omniprésente dans le bon sens du terme, je peux l’appeler, lui envoyer des messages, elle répond tout de suite. On se parle souvent, on se fait des repas, elle m’invite chez elle… C’est vraiment quelqu’un de vrai, ce n’est pas quelqu’un qui est formaté télé, qui sourit juste devant les caméras donc ça c’est bien !

On ne le répète plus, avec «The Voice, l’«Eurovision» et «Danse avec les stars», vous avez fait vos débuts à la télévision. Pourra-t-on vous voir cet été dans des émissions comme «Fort Boyard» par exemple ?

Cet été, je vais principalement le consacrer à la préparation de tout ce qui arrive, la finalisation de l’arrivée de l’album, les shootings photos qui vont servir à accompagner le disque. Je vais préparer les projets qui arriveront vers la fin de l’année, les concerts parce qu’il y a beaucoup de travail et de préparation à ce niveau-là. Je vais plutôt passer mon temps enfermé dans un hangar avec mon équipe pour réfléchir à ce que l’on va faire, comment on va le faire même si c’est déjà assez clair dans ma tête.

Entretien : Olivier Desmet

Tout comme «Million Eyes», les streams ont très vite grimpé sur «29». Pourtant, sortir des ballades comme single paraît tout de même un peu risqué… Tentez-vous de cultiver et de jouer avec ce risque ?

Je ne sais pas si j’essaye de cultiver quoi que ce soit, en tout cas j’essaye juste de faire ce qui me correspond le mieux. Je trouve que là où les gens sont le plus réceptifs, c’est justement quand je sors des chansons avec lesquelles je peux dégager de l’émotion, à savoir des ballades pour mon cas. De cette manière, je peux vraiment mettre ma voix en valeur. C’est toujours un risque parce que les radios ne sont jamais très fanatiques des ballades, elles estiment que ça ne bouge pas. Après, je repense à Adèle et je me dis qu’elle sort ce type de musique tout le temps et que ça fonctionne. Je n’aurais quand même pas la prétention de dire que j’ai le même succès qu’Adèle mais je pense que si on lui laisse sa chance sur les radios, pourquoi ne pourrait-on pas me l’accorder à moi aussi ? Je pars du principe que ce sont les gens qui choisissent finalement, donc s’ils aiment bien le son, que ce soit une ballade ou pas, c’est eux qui décideront de m’écouter.

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Les deux premiers clips de votre retour nous ont directement fait penser aux quatre éléments, le feu sur «On Fire» et l’eau qui accompagne l’émotion du titre «29». Autour de quoi va tourner l’univers de l’album ?

Ah, je n’avais pas pensé aux quatre éléments… Cela dit, l’album va être très éclectique, avec des chansons de styles différents. Ce qui est voulu parce que l’album raconte l’histoire de quatre personnages qui ont tous une identité, une personnalité et des humeurs différentes aussi. Chaque personnage a sa chanson, il n’y aura pas que quatre chansons dans l’album mais un personnage peut correspondre à plusieurs titres du disque. C’est pour cela qu’il y a des changements d’univers comme cela. Je n’ai pas trop envie d’en dire plus maintenant parce que je préfère expliquer cela correctement à la sortie de l’album mais tout a un sens en tout cas !

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Pourra-t-on y retrouver des featurings comme sur «Selfocracy» ?

Pour le moment non. Il y en a quand même qui sont lancés en négociation, on verra si ça se fait ou pas. Je t’avoue quand même que ce deuxième album, je voulais un peu le faire seul parce qu’il est vraiment personnel, un peu comme «Selfocracy». Mais avec ce deuxième disque, tout est réellement né par rapport à des humeurs par lesquelles je suis passé, j’avais envie d’interpréter les titres seul. Donc pour le moment, il n’y pas de featuring mais ça peut encore changer, on verra.

On sait qu’en tant qu’artiste il est parfois compliqué de déléguer des tâches. Dans le processus de création de ce nouvel album, réalisez-vous encore tout seul ou vous faites-vous un peu aider ?

Je ne délègue pas plus que lors de la réalisation de «Selfocracy». Je décide encore du style de production, du son que je veux entendre et de ce que je veux dire. Je fais encore les toplines (NDLR, les mélodies) et les structures de chansons moi-même, je choisis la thématique… À ce niveau-là, rien n’a changé.

Vous avez toujours dit que vous aimez vous inspirer de films pour composer et vous nous avez aussi confié dans une interview il y a quelques jours que vous travaillez sur un livre… Quelle est la prochaine étape ? L’écriture ou la réalisation d’un film ?

En tout cas, je n’envisage pas la réalisation d’un film. Pour le moment, je suis en pleine session créative, je cherche, je suis en train de créer les personnages, l’univers, les décors, ce que je veux raconter dans ce livre. Une fois que j’aurais créé tout cela, je vais écrire avec un auteur confirmé dont je tairai le nom encore pour le moment, je garde un maximum de secrets (rires). Dans ce domaine de l’écriture, ce n’est pas comme dans la musique où j’ai une aisance pour produire des mélodies. Je n’ai pas une plume assez intéressante que pour me dire «je vais écrire un livre tout seul», même si je sais écrire. Je préfère déléguer cette tâche de mise en forme à une personne qui a les compétences et dont c’est le métier.

En ce moment dans la musique, il y a une belle vague de musiques plus urbaines qui prend place dans l’industrie pourtant vous restez dans la pop… Que pensez-vous de ce phénomène ? Pourrait-on vous voir dans ce genre de registre ?

Je pense que mes limites en termes de musiques urbaines se rapprocheraient de mon titre «Doctor». Il s’agit d’un morceau dans un style plus pop/trappe, la trappe est un genre urbain finalement. Ce n’est pas vraiment une musique qui moi me touche personnellement. C’est un style que je peux apprécier et que je peux écouter à la radio mais je n’apprécie pas suffisamment pour me dire que moi-même je veux faire cela. Je ne suis pas fan de l’image qui peut tourner autour des projets urbains même si je n’ai rien contre les artistes qui ont ces types de projets, c’est juste un avis subjectif.

Il y a quelques semaines, vous êtes retourné chanter sur scène avec BJ Scott. Vous ne semblez pas oublier d’où vous venez…

BJ reste un peu comme une maman dans la musique. Il y avait Pietra (NDLR, Marie-Claude Pietragalla) dans la danse et BJ dans la musique. C’est une personne qui est omniprésente dans le bon sens du terme, je peux l’appeler, lui envoyer des messages, elle répond tout de suite. On se parle souvent, on se fait des repas, elle m’invite chez elle… C’est vraiment quelqu’un de vrai, ce n’est pas quelqu’un qui est formaté télé, qui sourit juste devant les caméras donc ça c’est bien !

On ne le répète plus, avec «The Voice, l’«Eurovision» et «Danse avec les stars», vous avez fait vos débuts à la télévision. Pourra-t-on vous voir cet été dans des émissions comme «Fort Boyard» par exemple ?

Cet été, je vais principalement le consacrer à la préparation de tout ce qui arrive, la finalisation de l’arrivée de l’album, les shootings photos qui vont servir à accompagner le disque. Je vais préparer les projets qui arriveront vers la fin de l’année, les concerts parce qu’il y a beaucoup de travail et de préparation à ce niveau-là. Je vais plutôt passer mon temps enfermé dans un hangar avec mon équipe pour réfléchir à ce que l’on va faire, comment on va le faire même si c’est déjà assez clair dans ma tête.

Entretien : Olivier Desmet

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