L’ex-candidat de Top Chef Julien Lapraille devant le tribunal correctionnel de Dinant

Julien Lapraille © Isopix

L’ancien candidat de la saison 5 de l’émission culinaire «Top Chef» (RTL-TVI et M6), Julien Lapraille, a comparu mardi matin devant le tribunal correctionnel de Dinant pour une affaire de coups et blessure survenue en mars 2017 à Jannée (Ciney) dans laquelle il est impliqué comme auteur présumé et comme victime.

Les faits se sont produits à la sortie de la boîte de nuit « Le Trébuchet », vers 4h00 du matin. Julien Lapraille y avait passé la soirée avec son cousin et une connaissance après avoir passé la journée au salon Horecatel, réservé aux professionnels de l’Horeca.

« Mon client a croisé un cuisinier qu’il connaissait à la sortie. C’est à ce moment-là qu’un couple est sorti, il en avait après ce cuisinier qui a été l’auteur d’un geste déplacé dans la discothèque. Après une discussion, Julien Lapraille et ses amis ont quitté les lieux. Il y a alors eu échange de paroles entre la fille qui l’accompagnait et l’autre femme. C’est là que l’agression a commencé. Il y a eu des coups et Julien Lapraille a tenté de fuir », a indiqué l’avocat du cuisinier.

Voyant ces personnes revenir à la charge lors d’une seconde scène, Julien Lapraille aurait alors repoussé la fille du couple, laquelle a chuté au sol. « Son compagnon l’a ensuite roué de coups. Julien Lapraille a dû prendre la fuite.

Lorsqu’il est revenu sur le parking, il y a eu une troisième scène. Son agresseur lui a mis asséné un coup de poing puis des coups de pied alors qu’il était au sol », a poursuivi son avocat.

Si Julien Lapraille affirme n’avoir porté aucun coup, son agresseur prétend le contraire. « Lors de la première scène de coup, il m’a mis un coup de poing. Je suis tombé au sol et je n’ai pas répliqué. Quand ma compagne s’est retrouvée au sol, il lui a mis des coups de pied », a expliqué le prévenu.

Selon son avocat, il y a eu dans le chef de Julien Lapraille un comportement fautif qui justifie l’excuse de provocation.

Dans son réquisitoire, le parquet de Namur a estimé qu’il n’y avait pas assez d’élément matériel objectif pour requérir contre Julien Lapraille. Huit mois de prison ont par contre été requis contre son agresseur. Jugement le 1er septembre.

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